La Guerre Au Moyen-Orient — Mènera-T-Elle A L’Armagedon?

POURQUOI Une Telle Haine Dans Le Moyen-Orient? Quels Sont Les Véritables RACINES Du Conflit, Et Qu’est-Ce La PROPHETIE Biblique Dit Du Résultat Final?

Pourquoi les arabes haïssent-ils les juifs? Pourquoi tant de Juifs haïssent-ils les Arabes? Pourquoi la lutte continue-t-elle ainsi que les bombardements, les attaques au couteau, les fusillades, les attaques à la roquette et le terrorisme contre des civils sans défense à Jérusalem? Pour comprendre les racines réelles du conflit prolongé entre arabes et juifs, vous avez besoin de connaître l’histoire de Jérusalem et de la Palestine, de comprendre les racines ethniques et religieuses des peuples qui y vivent. Plus important encore, vous devez comprendre les prophéties de la Bible; comment les événements qui n’ont pas encore eu lieu en Palestine et à Jérusalem auront une incidence sur VOTRE vie là où VOUS vivez!

Les médias semblent toujours se focaliser sur le problème du TERRITOIRE! Ils parlent continuellement de «la terre de paix». Des millions d’américains sont dégoûtés par les juifs et les considèrent comme les personnes faisant entrave au «processus de paix». Beaucoup de personnes dans les médias débattent du fait que «seulement 13 pour cent du territoire d’Israël» apporterait la paix dans la région! Comme ils sont tellement ignorants sur la CAUSE REELLE, au sujet des véritables RACINES du conflit! Beaucoup de ces jeunes reporters qui vous apportent les nouvelles à la télévision n’étaient pas nés quand Israël combattit les armées combinées de six pays arabes; beaucoup n’étaient pas nés quand la fameuse «guerre des six jours» a été menée, ce qui a entraîné l’occupation du plateau du Golan, de la bande de Gaza et de la «Cisjordanie», y compris de la vieille ville de Jérusalem! Les médias américains ont en fait copié les arabes palestiniens quand ils parlent sans cesse des «territoires occupés». Des millions de personnes semblent être indifférentes quand les Juifs parlent de «sécurité», ce qui signifie les zones tampons entre eux et les voisins arabes hostiles. L’ignorance de l’histoire, la crédulité, la propagande jouent toutes un rôle dans la formation de l’opinion publique aux États-Unis. Beaucoup, sinon la plupart des personnes qui composent cette opinion publique souffrent du fait qu’elle soit vraiment biaisée.

Il est temps que vous compreniez la vérité!

Les deux races réclament la terre de Palestine sur la base de l’histoire ancienne, et, dans le cas de l’Etat juif d’Israël, sur la base de la Bible elle-même.

Les juifs tirent leurs racines de Jérusalem depuis que leur histoire est écrite. Non seulement il a été allégué que Jérusalem est le site du Jardin d’Eden originel, mais aussi il est également dit que le site du quasi-sacrifice d’Isaac par Abraham, que rapporte la tradition juive a eu lieu exactement sur le rocher où se trouve la célèbre mosquée du «Dôme du Rocher » aujourd’hui. Les juifs fondent leurs revendications sur Jérusalem à l’époque de David et de Salomon, tandis que de nombreux arabes pensent que c’est leurs ancêtres qui ont été dépossédés de leurs terres quand Israël «envahi» la Palestine après l’Exode.

Les musulmans croient que le site du Dôme du Rocher est le lieu où leur prophète Mohammed «est monté au ciel. » Les chrétiens vénèrent Bethléem, Jérusalem et ses «lieux saints» en raison du ministère, de la mort, de l’ensevelissement et de la résurrection du Christ.

La ville de Jérusalem est un site saint d’une importance monumentale pour les trois grandes religions monothéistes de l’humanité, une ville qui porte le nom de «paix», qui découlerait de «Jebus» (d’après les Jébuséens qui habitaient la ville avant l’époque de David) et «Salem», qui signifie «paix». On croit communément que Melchisédek, le «roi de Salem» qui a rencontré Abraham, et à qui il a payé la dîme, était soit un prêtre humain et un roi; un type de Christ, ou le Personnage même de la divinité qui est devenu Christ dans la chair (Hébreux 7: 1-3), et que Jérusalem a été le site de cet événement.

À travers l’histoire, Jérusalem a été plus souvent une ville d’effusion de sang, de conflit et de guerre que ville de paix.

Jésus-Christ a prophétisé qu’il y aura encore une autre destruction massive de Jérusalem pendant la “Grande Tribulation” dont il parlé.

Pourquoi Le Terrorisme?

Pourquoi tant d’arabes sont si violemment en colère contre les juifs? Les grands médias semblent renforcer l’hypothèse que ce qui se passe réellement en Israël est tout simplement une autre lutte d’indépendance. Les États-Unis d’Amérique n’ont-ils pas combattu une guerre d’indépendance? Les pays à travers le monde n’ont-ils pas voulu être libéré de la domination d’autres puissances; êtres libres de poursuivre leurs propres objectifs religieux, philosophiques, politiques, sociaux et économiques?

Pour le citoyen lambda, l’assassinat aveugle de civils en Israël peut sembler l’effet naturel d’une cause évidente: Israël continue à «occuper» la Cisjordanie; continue à réaliser des projets de logements sur des terres revendiquées par les arabes palestiniens (même s’il s’agit de terre juive appartenant à une société privée); continue d’occuper les hauteurs du Golan; continue son refus de négocier sur Jérusalem. Trente ans ont passé depuis qu’Israël a été attaqué par cinq armées arabes et a remporté une victoire incroyable qui a abouti à l’occupation des terres en litige. Nonobstant, les arabes et les syriens palestiniens exigent qu’Israël renonce à toutes les terres gagnées par la force des armes, y compris Jérusalem-Est! Pourtant, du point de vue israélien, ces mêmes terres; le Golan dans le nord, donnant sur la mer de Galilée; la bande de Gaza vers le sud, pointant comme un poignard dans le cœur d’Israël; Jérusalem et la Cisjordanie à l’ouest, ont fourni des points avancés dangereux pour les colonnes blindées des armées arabes. Avant la guerre, comme toute carte de cette époque le montre, Israël avait une telle taille étroite et aurait pu être coupée en deux par une poussée de Latroun à la Méditerranée!

Les commandants militaires et les gouvernements israéliens successifs depuis ce temps n’ont pas permis la perspective d’un retour aux frontières désastreuses, pas plus que les Etats-Unis n’ont envisagé de redonner la Californie, le Nevada, l’Arizona, le Nouveau-Mexique, le Texas, ou une partie de la Floride au Mexique. Maintenant, revenons au passé, et arrivons à comprendre les deux faces de cette question: un conflit volatile qui pourrait conduire à une nouvelle guerre destructrice au Moyen-Orient ; un conflit qui pourrait faire glisser la puissance majeure dans la guerre; un conflit qui finira par conduire à ARMAGEDDON!

La Palestine Dans l’Histoire

Le terme «Palestine» vient de «philistin», le nom d’une tribu qui était pratiquement un état guerre perpétuelle avec l’ancien Israël. Goliath, le géant que David tua avec une fronde, était un Philistin. Misraïm, le deuxième fils de Cham, engendra Caslukhim, «ce qui est venu les Philistins» (Genèse 10:14). Ce serait une erreur d’affirmer que les arabes palestiniens d’aujourd’hui sont des «philistins». Les philistins ne sont pas de souche arabe. Toute l’histoire de la région est une chronique de nombreux peuples différents, représentant les trois fils de Noé; des dizaines de guerres; des invasions des grandes puissances de tous les côtés; l’Assyrie, Babylone, l’Egypte, la Perse, la Grèce, Rome, la Turquie, l’Europe, qui tour à tour ont conquis la Palestine. Dans des temps plus modernes, elle été dirigée par Seldjoukide et les Turcs ottomans, ainsi que la Grande-Bretagne à la suite des deux guerres mondiales.

Les philistins sont dits être des descendants de “la Purasati,” une confédération de peuples du nord de la Syrie, de l’Asie Mineure et du Levant (Liban), qui menaçait le pouvoir de l’Egypte au cours de la XXe dynastie égyptienne.

Les monuments égyptiens montrent la Purasati avec des coiffes de plumes distinctives, ressemblant à celles des Lyciens et des Mycéniens. Il y a une certaine confusion sur les origines premières des philistins. La Bible dit qu’ils étaient des immigrants de “Caphtor” (Amos 9: 7). Ils apparaissent dans le pays avant l’époque de Moïse, et avant le procès d’Abraham concernant Isaac, ce qui rend donc impossible qu’ils auraient pu être «arabes». Remarquez: «Ainsi ils ont fait une alliance à Beer-Schéba, ensuite Abimélec se leva, et Picol, le capitaine chef de son armée, et ils retournèrent au pays des philistins. »

«Et Abraham planta un bosquet à Beersheba, et il invoqua le nom de l’Éternel, le Dieu d’éternité. »

«Et Abraham séjourna dans la terre de nombreux philistins» (Genèse 21: 32-34). Bien qu’ils aient donné leur nom à la terre, ils n’étaient pas des enfants d’Ismaël. Les philistins sont mentionnés à maintes reprises dans la Bible. Le Dictionnaire de la Bible de Hasting dit: «Politiquement, ils eurent cinq principaux centres, les villes d’Ashdod, à Gaza, Ashkelon, Gath, Ekron [1 Sam 06:17; Josué 13: 3; Sophonie 2: 4-7, etc.] … leur organisation politique était unique … Ils se distinguaient en particulier pour leurs prouesses militaires. De jolis détails de leur système peuvent être recueillis dans diverses parties de la Bible, y compris la mention de leurs archers, leur équipement pour l’infanterie lourdement armée, leur organisation dans des centaines et des milliers, etc. [1 S 31: 3, 1 Ch 10: 3, 1 S 29: 2]. Ce que l’on dit d’eux donnent l’impression qu’en général ils ont combattu dans l’infanterie, avec des chars et des cavaliers qui sont mentionnés … Nous avons des descriptions du traitement sauvage qu’ils infligeaient aux corps de leurs ennemis vaincus [IS 31; 1 Ch 10].,. et des honneurs avec lesquels leurs femmes ont accueilli leurs guerriers au retour de la victoire. Mais plus important que tout le reste, le fait est que cette petite nation, avec sa centaine de kilomètres carrés comme territoire, a pu encore et encore conquérir Israël, et la soumettre pendant des générations» (ibid. Vol. 3, p. 844-5).

Dans le récit de la victoire de David sur Goliath, il est à noter qu’ils avaient perfectionné l’art de la métallurgie. Goliath portait une cotte de mailles, comme celle des européens, un casque d’airain, et ainsi qu’une énorme lance avec une tête en fer massif (1 Samuel 17: 4-7). Bien que les «tables des nations» dans le dixième chapitre de la Genèse indique que les philistins étaient probablement d’origine hamitique, et donc assez sombres et basanés, peut-être même noir, de nombreuses autorités croient que le nom lui-même est d’origine sémitique. Fait intéressant, Hastings dit: «La politique des philistins consistait à empêcher l’existence d’un Israël uni. Tant que David était roi de Juda, et qu’il existait un roi rival au nord, ils semblaient être contents. Lorsqu’Israël était divisé, la suprématie des philistins n’était pas en péril. Mais dès que la proposition était faite que David règne sur toutes les douze tribus, les armées des Philistins marchaient à la fois [2 S 5:17]. Une situation similaire» s’était déjà passée lorsque Samuel était devenu juge [1 S 7:.. 7] » (ibid. P. 845).

L’actuel “bande de Gaza” tire son nom de l’une des cinq villes principales des philistins. Notez que les philistins étaient un tout autre peuple que les arabes de l’Est. «Gaza, la plus au sud et la plus célèbre des villes des philistins, était le terminus de la grande route des caravanes d’Edom [Turquie] et au sud de l’Arabie, avec qui les bédouins étaient généralement en bons termes. C’était l’avant-poste de l’Afrique, le porte de l’Asie, « [GA Smith], le point d’invasion de l’Egypte, et la forteresse qui, après Lakis en terme d’importance, barrait la route maritime de la Phénicie et la Syrie. Il est nécessaire de bien comprendre la position de la bande de Gaza avec certains centres commerciaux, car les conditions dans le pays relativement petit et semi-désertique de Juda dépendaient essentiellement des relations avec les Edomites et les tribus arabes du sud-est ainsi qu’avec les philistins à l’ouest “(l’Encyclopédie Britannica, 11e édition, Vol. 21, p. 402).

Notez que la Bible elle-même fait cette même distinction entre philistins et arabes: «En outre, certains des philistins apportèrent à Josaphat des présents et un tribut en argent, et les arabes lui apportèrent des troupeaux, sept mille sept cents béliers et sept mille sept cents boucs.»

« Et Josaphat s’éleva excessivement, et il construit en Juda des châteaux et des villes de pierre.»

Et il avait beaucoup d’affaires dans la ville de Juda: et les hommes de guerre, les hommes vaillants, étaient à Jérusalem» (2 Chroniques 17:11).

L’histoire biblique des premiers habitants de la Palestine commence avec Abraham, qui est l’ancêtre des juifs et des arabes. Abraham était un descendant de «Eber» et donc un Hébreu. Dieu dit à Abraham: «Va-t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai:

Et je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction» (Genèse 12: 1-2). En un sens, toute la Bible pourrait être appelé «La famille d’un homme», car elle développe un fil continu en commençant par l’appel d’Abraham, et se terminant avec les prophéties du Christ, telle qu’elles ressortent dans le sermon sur le mont des Oliviers et dans le livre de l’Apocalypse. Sa déclaration aux Pharisiens: «Vous verrez Abraham, Isaac et Jacob dans le Royaume de Dieu, et que vous serez chassés» dit clairement déclaré qu’Abraham sera dans le Royaume de Dieu avec le Christ. Abraham est appelé «le père des croyants», et est fortement vénéré par les juifs et les arabes.

La foi d’Abraham a été testée presque au point de rupture quand il a été dit de sacrifier son fils unique pour lequel il avait attendu si longtemps. Plus tôt, Dieu lui avait dit: «Quant à moi, voici mon alliance avec toi, et tu seras un père de beaucoup de nations

«Tu ne seras plus appelé Abram, mais ton nom sera Abraham, car un père de beaucoup de nations, je t’ai fait. »

« Et je te rendrai fécond, et je ferai de toi des nations, et des rois sortiront de toi.»

«J’établirai mon alliance entre moi et toi, et tes descendants après toi, selon leurs générations comme une alliance perpétuelle, pour être un Dieu pour toi et à ta postérité après toi» (Genèse 17: 4-8). »

Suite à la grande épreuve de la foi d’Abraham, Dieu lui a fait des promesses inconditionnelles! Il a dit, «par moi-même: Je le jure, dit l’Éternel, parce que tu as fait cela, et tu n’as pas refusé ton fils, ton fils unique:

En te bénissant je te bénirai, et en multipliant je multiplierai ta postérité, comme les étoiles du ciel et comme le sable qui est sur le bord de la mer, et ta postérité possédera la porte de ses ennemis;»

«Et en ta postérité toutes les nations de la terre seront bénies, parce que tu as obéi à ma voix.»

«Abraham étant retourné vers ses serviteurs, ils se levèrent et s’en allèrent ensemble à Beer-Schéba; car Abraham demeurait à Beer-Schéba» (Genèse 22: 16-18).

L’histoire de la possession d’Abraham de la terre de Palestine et les promesses perpétuelles que lui a Dieu est l’une des plus fascinantes de toute l’Histoire. Ce n’est que par la compréhension de l’appel d’Abraham que l’on peut vraiment avoir une bonne perspective sur toute l’histoire du Moyen-Orient. Dans sa récente conférence de presse conjointe avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu d’Israël suite à l’explosion d’une bombe à Tel-Aviv, le roi Hussein de Jordanie a parlé des juifs et des arabes comme «les enfants d’Abraham.»

Qui Sont Les Arabes?

La prophétie disait que les enfants d’Abraham devaient se répandre sur tous les points du globe. Son petit-fils Jacob, dont le nom fut changé en Israël, finit par se compter en milliers de millions (comme le «sable de la rive de la mer»), et se répandit sur toute la terre. Son fils Ismaël est devenu l’ancêtre de la plupart des arabes. Son petit-fils Esaü, le frère de Jacob, est l’ancêtre des Edomites, considéré souvent comme étant le peuple turc. Pour avoir l’aperçu le plus fascinant de l’identité des États-Unis et de la Grande-Bretagne, ainsi que des plus anciens européens et allemands, veuillez appeler au (903) 561-7070 ou écrire pour obtenir votre copie du livre : «L’Europe et l’Amérique dans la prophétie.»

La frustration d’Abraham au sujet de la stérilité de sa femme Sarah a provoqué sa décision d’engendrer des enfants par sa servante, une égyptienne nommée Agar. Ce fut avec le consentement de Sarah tout au moins sous sa forte insistance: «Maintenant, Saraï, femme d’Abram, ne lui donnait pas d’enfants: et elle avait une servante égyptienne, nommée Agar.»

«Et Saraï dit à Abram: Voici, l’Éternel m’a empêchée d’avoir des enfants: Je te prie, vers ma servante; peut-être que je peux obtenir par elle des enfants. Abram écouta la voix de Saraï.»

«Et Saraï, femme d’Abram, prit Agar sa servante égyptienne, après qu’Abram eut habité dix années dans le pays de Canaan, et la donna à son mari Abram, sa femme.» La polygamie était parfaitement légale. C’était une pratique courante des nobles et des plus riches entre les différentes tribus. Saraï, ou Sarah, tel que son nom devint plus tard, avait estimé que ce serait son enfant: Agar serait simplement une mère porteuse.

«Et il alla vers Agar, et elle devint enceinte. Et quand elle vit qu’elle était enceinte, elle considéra sa maîtresse avec mépris.» A ce moment-là la nature humaine s’affirma. Agar se sentait comme étant la vraie femme. Fière qu’elle portait l’enfant d’Abraham, elle était sans doute tout à fait consciente de la place importante qu’elle et son enfant occuperaient à l’avenir. Sarah était hors course. Elle avait pris sa place. Frustrée et stérile, Sarah était maintenant comme un paria dans sa propre maison.

«Et Saraï dit à Abram, que ce mal retombe sur toi: j’ai donné ma servante à ton sein, et quand elle a vu qu’elle était enceinte, j’ai été méprisé à ses yeux: l’Éternel soit juge entre moi et toi» (Genèse 16: 6.1).

Abraham aimait profondément Sarah. Il a dit à Sarah d’agir à sa guise avec Agar car, après tout, elle était la servante de Sarah. Sarah a commencé à la traiter si durement qu’Agar s’enfuit. Un ange lui parla et lui dit de revenir. Notez le point suivant: dans les promesses de Dieu à Agar concernant son fils, nous trouvons les origines de la plupart des pays arabes: « Et l’ange de l’Éternel lui dit: Je multiplierai ta postérité et elle sera innombrable.»

«Et l’ange de l’Éternel lui dit: Voici, tu es enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom d’Ismaël [qui signifie «Dieu entend»], car l’Éternel t’a entendue dans ton affliction.»

«Et il sera comme un âne sauvage; sa main sera contre tous, et la main de tous sera contre lui, et il habitera en face de tous ses frères … Et Agar enfanta un fils à Abram et Abram appela son fils, que Agar avait porté, Ismaël.»

«Et Abram était âgé de quatre-vingt-six ans, quand Agar enfanta Ismaël à Abram» (Genèse 16: 9-16). Cela se produisit onze ans avant l’arrivée d’Abraham en Canaan. La prophétie dit au sujet d’Ismaël qu’il deviendrait l’ancêtre de douze princes, chacun d’entre eux allaient devenir un chef d’une tribu de son propre droit. Quand Dieu a renouvelé sa promesse à Abraham en lui donnant un fils par Sarah, il est évident Abraham était devenu très attaché à Ismaël, car il a demandé, «O qu’Ismaël vive devant toi» (Genèse 17:18).

Mais Dieu dit à Abraham: «Quant à Ismaël, je t’ai entendu: Voici, je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l’infini; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation.»

«Mais mon alliance, je l’établirai avec Isaac, que Sara t’enfantera à cette époque-ci de l’année prochaine” (Genèse 17: 20,21). Nul doute que les nombreux serviteurs d’Abraham considéraient Ismaël comme l’héritier logique. Ismaël avait quatorze ans quand Isaac est né, et une grande fête a été organisée pour célébrer l’occasion de son sevrage, probablement environ un an plus tard: «Et l’enfant [Isaac] grandit, et fut sevré et Abraham fit un grand festin le jour même où Isaac fut sevré.»

«Et Sara vit le fils qu’Agar l’Égyptienne avait enfanté à Abraham, était moqueur.»

«Et elle dit à Abraham: Chasse cette servante et son fils, car le fils de cette servante n’héritera pas avec mon fils, avec Isaac.»

«Et cette parole déplut fortement à Abraham à cause de son fils.»

«Et Dieu dit à Abraham: Que cela ne te déplaise pas à cause de l’enfant et de ta servante; dans tout ce que Sarah t’a dit, écoute sa voix, car en Isaac te sera suscitée une semence.»

«Et aussi du fils de la servante je ferai une nation, car il est ta postérité» (Genèse 21: 8-13). Le nom d’Isaac signifie «rire», rappelant l’époque où Sarah a ri en entendant qu’elle aurait un fils dans sa vieillesse (Genèse 18:12).

Sarah expulsa Agar et son fils adolescent. Épuisé dans le désert, et croyant à une mort prochaine, elle s’éloigna d’Ismaël et pleura, ne pouvant pas voir son fils mourir (Genèse 21: 14-16). Dieu intervint à nouveau: «Et Dieu entendit la voix de l’enfant, et l’ange de Dieu appela Agar du ciel, et lui dit: Qu’as-tu, Agar, ne craint pas, car Dieu a entendu la voix de l’enfant là où il est.»

«Lève-toi, prends l’enfant, saisis-le de ta main, car je ferai de lui une grande nation.»

Et Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits d’eau, alla, remplit une bouteille d’eau, et fit boire le garçon.

«Et Dieu fut avec l’enfant, qui grandit, et habita dans le désert, et devint un archer.»

«Et il habita dans le désert de Paran, et sa mère lui prit une femme du pays d’Egypte» (Genèse 21: 17-21). Agar voulait sans doute que son fils se marie parmi son propre peuple.

L’encyclopédie biblique Kitto dit: «Le désert de Paran, situé le long du côté ouest de l’Arabah [désert], entre Canaan et les montagnes du Sinaï, devint la maison d’Ismaël … certaines tribus frontalières avec lesquelles les bergers d’Abraham avaient coutume de se rencontrer et de se battre aux puits de Guérar, Beersheba et En-Mishpat, avaient probablement reçu ce fils rejeté dans leurs tentes … Sa relation avec Abraham aurait également ajouté à ses prétentions personnelles … à cette période le désert d’Arabie semble avoir été à peine peuplé par les descendants de Jokthan, le fils d’Eber [le nom dont le mot «hébreu» vient], dont la demeure était de Mesha, quand on vient vers Sephar, une montagne de l’orient» [.. Genèse x 25-30] Le Joktanites, ou Bene Kahtan, sont considérés par les historiens arabes comme que les premiers et les plus honorables ancêtres des tribus arabes [ARABIA; D’Herbelot, Bibliothèque Orientale, s.v. Arabes] … les Joktanites ont laissé des traces de leurs noms et établissements principalement dans les régions du sud et du sud-est de la péninsule, tandis que les Ismaélites restaient plus près de la frontière de Canaan » (ibid. Vol. 2 P. 430).

Rappelez-vous, Dieu prophétisa précisément que les descendants d’Ismaël voulurent rester à l’est de leurs frères (de Isaac et de Jacob, les Israélites). Il apparait clairement qu’Ismaël est resté près des mêmes régions où Abraham et sa famille habitaient du fait que les deux frères se sont réunis à l’enterrement d’Abraham: «Abraham rendu l’âme [«expira » ou rendit son dernier souffle], et mourut après une vieillesse heureuse, vieil homme, et rassasié de ses années et sût rallier son peuple.

Et ses fils Isaac et Ismaël l’enterrèrent dans la caverne de Macpéla, dans le champ d’Ephron, fils du Zohar, le Héthien, qui est en face de Mamré;»

«Le champ qu’Abraham avait acquis des fils de Heth: Là furent enterrés Abraham et Sarah, sa femme» (Genèse 25: 8-10). Au fil des siècles, des dizaines de milliers de personnes vivant dans le Moyen-Orient ont été parentés à Abraham. Dans sa grande vieillesse, Abraham a engendré six autres fils de Ketura. «Abraham prit encore une femme, et son nom était Ketura.»

Et elle lui enfanta Zimran, Jokschan, Medan, Madian, Jischbak, et Shua.

«Et Jokschan engendra Sheba et Dedan. Et les fils de Dedan étaient Aschurim, Letuschim et Leummim.»

«Et les fils de Madian; Epha, et Épher, et Hénoc, et Abida, et Eldaa sont là tous les fils de Ketura» (Genèse 25: 1-4). Comme vous le savez, Moïse, bien des siècles plus tard, devait épouser la fille d’un prêtre madianite, un descendant de l’un des fils de Madian, qui lui-même était un fils d’Abraham.

Ismaël engendra douze fils, et un nombre inconnu de filles. La Bible dit: «Maintenant, ce sont les générations d’Ismaël, fils d’Abraham, qu’Agar, servante égyptienne de Sarah, avait enfanté à Abraham:»

«Et voici les noms des fils d’Ismaël, par leurs noms, selon leurs générations: le premier-né d’Ismaël, Nebajoth et Kedar, Adbeel et Mibsam.»

«Et Mishma, et Douma, et Massa, »

«Hadar, et Tema, Jethur, Naphisch et Kedemah:»

«Voici les fils d’Ismaël, et voici leurs noms, selon leurs villes et leurs demeures ; douze princes selon leurs nations.» (Genèse 25: 12-16) De même que Jacob devait engendrer douze princes, chacun qui allait devenir le père d’une nation, Ismaël devait être aussi l’ancêtre des douze tribus ou nations. Le mot «nation» ne doit pas être compris ici dans un sens politique, mais dans un sens ethnique. La prophétie ne signifie pas que chaque fils d’Ismaël deviendrait un roi sur un pays en particulier ou d’une nation politique, mais l’ancêtre d’une tribu.

Une prophétie sur Ismaël disait qu’il devait lui-même devenir «l’âne sauvage d’un homme», avec «sa main contre tous, et la main de tous contre lui.» Le terme ne doit pas être compris comme une insulte de la façon dont il serait utilisé de nos jours. Au contraire, cela se réfère à un homme robuste, sauvage et féroce du désert; un guerrier qui habiterait toujours «près de ses frères.» Ecrivant au sujet de l’histoire des tribus bédouines des pays arabes du siècle dernier, Kitto affirme: “Près de 4000 ans se sont écoulés depuis que les ismaélites sont devenus une nation [un peuple, pas une seule entité politique], et encore dans la disposition, dans les mœurs, dans les habitudes, dans le gouvernement, dans la profession, et même dans la façon de s’habiller, ils sont les mêmes qu’initialement.» (Encyclopédique Biblique de Kitto, vol II, P.431).

Au fil des siècles, et à mesure que les enfants d’Abraham par Ketura se mêlaient aux enfants d’Abraham par Agar et Ismaël, beaucoup de différentes tribus du Moyen-Orient se sont développées. Finalement, ils ont occupé de vastes étendus près de l’Inde à l’est de la Méditerranée, et se sont progressivement répandus dans toute l’Afrique du Nord.

«Et cela n’a pas été seulement dans les limites de leur propre habitat du désert que la main de l’ismaélite a été contre tous. » Inspiré par le fanatisme féroce, et dirigé par les chefs audacieux de Mahomet, ils portaient leurs armes victorieuses sur les bords de l’Oxus et l’Indus à l’est, et sur la Syrie, l’Egypte, l’Afrique du Nord, et l’Espagne, jusqu’aux rives de l’Atlantique à l’ouest » (ibid. P. 431). Notez que la Bible dit que les fils d’Ismaël ont été répertoriés par « villes et par camps», et par leurs «princes selon leur nation.» Kitto dit: «Que les déclarations de la Bible s’accordent parfaitement avec les anciennes traditions et l’histoire des arabes. Les historiens autochtones eux-mêmes divisent les arabes en deux races: 1. Arabes purs, descendants de Jokthan et 2. Arabes mixtes, descendants d’Ismaël» (ibid., p. 430).

Pendant de nombreux siècles, les «arabes purs» étaient connus comme «bédouins», qui signifie «habitants de la terre ouverte» ou nomades. Le terme est «… le nom donné à la plus importante division, comme elle est la plus connue, de la race arabe. Les bédouins sont les descendants des arabes de l’Arabie septentrionale, dont les traditions se réclament d’Ismaël comme leur ancêtre. Les déserts de l’Arabie du Nord semblent avoir été leur première demeure, mais même dans les temps anciens, ils ont migré vers les plaines de l’Egypte et de la Syrie. La conquête arabe de l’Afrique du Nord dans le 7ème siècle après Jésus-Christ a provoqué une grande dispersion, de sorte qu’aujourd’hui, l’élément arabe est fortement représenté dans la vallée du Nil [les citoyens les plus modernes de l’Egypte sont des arabes, et non les égyptiens ethniques], les peuples sahariens et de la Nubie » (Encyclopédie Britannica, Onzième Édition, vol. 3, p. 623).

Les traditions les plus anciennes connues chez les arabes de la péninsule d’Arabie Saoudite [le nom « Saudi » est strictement celui d’une famille, ou le nom tribal] sont que leurs populations sont tirées de deux souches, «… les arabes purs, descendants de Kahtan ou Joktan, quatrième génération descendant de Sem, et les Mustarab ou arabes naturalisés descendant d’Ismaël» (ibid. Vol 2 p 261..). Par conséquent, selon leurs propres traditions, de nombreux pays arabes représentent un mélange de souches hamitique et sémitique. La même autorité dit que: «l’Arabie est une terre de sémites, et certains chercheurs supposent que c’est le foyer d’origine des peuples sémitiques. Bien que cela ne puisse pas être prouvé, les études linguistiques et archéologiques des chercheurs sémitiques ont montré que cela est probable. La dispersion à partir de l’Arabie est facile à imaginer. L’immigration dans la Babylonie était simple, car il n’y a pas de limites naturelles qui la sépare du nord-est de l’Arabie… … la connexion avec la Palestine a toujours été proche … la littérature arabe a sa propre version de la préhistoire, mais elle est entièrement légendaire et apocryphe.» (ibid. P. 263).

Qui Etaient Les Premiers Habitants De La Palestine?

L’histoire prouve que de nombreux peuples portent les noms qui leur sont donnés par d’autres, parfois des noms qui leur sont rattachés par leurs ennemis. Par exemple, le mot «Teuton» attaché aux tribus guerrières, féroces en Europe centrale au nord des frontières romaines, signifiait simplement «lanceur de javelot.»

Le nom de “Deutschland” pour l’Allemagne, et “hollandais”, pour les gens de la Hollande a cette origine ancienne.

Il est important de noter que les noms des nationalités révèlent rarement leurs véritables origines ethniques. Un «américain» est un citoyen des «Etats-Unis d’Amérique», dont le nom est venu du prénom de l’explorateur italien, «Americus Vespucci.» Pourtant, un «américain» peut provenir de plusieurs dizaines d’origines ethniques différentes. Des centaines de nations modernes portent des noms qui ne décrivent pas de loin leurs premiers habitants, ou même des occupants ultérieurs. Christophe Colomb, complètement confus, supposait qu’il avait atterri en Inde, et que l’on appelait les habitants autochtones qu’il avait rencontrés des «indiens». Le nom reste aujourd’hui. Il existe des dizaines d’autres exemples partout dans le monde.

Comme autre point important, n’oubliez pas que les peuples vivant en Egypte aujourd’hui ne sont pas les mêmes personnes que les Egyptiens de l’époque des pharaons et de l’Exode. Ils sont arabes, pas des «égyptiens» des ethnies de pays. Étudiez les origines des «Tsiganes» à cet égard, et réfléchissez sur l’origine des bâtisseurs de pyramides du Mexique, d’Amérique centrale et du Sud.

Beaucoup de tribus en Palestine des temps très anciens reçurent des noms donnés par d’autres, selon l’endroit où ils habitaient, ou parce qu’elles possédaient certaines caractéristiques. Bien que quelques-uns des noms de tribus en Palestine à l’époque de l’Exode soient discutables, le meilleur savant les énumère ainsi: «Les hittites, selon la Genèse 23, étendu à Hébron dans un âge précoce, mais ils ont été chassés de la Palestine centrale avant l’Exode par Thoutmès III [Brugsch, Hist. Egyp. I. 325]. On dit que les philistins [qui signifie «palestiniens»], sont apparus sur des monuments 1200 ans avant Jésus-Christ, et dont le dieu Dagon était adoré à Ashkelon au cours du 15ème siècle avant Jésus-Christ, sont considérés comme ayant été d’origine crétoise … mais les tribus restantes portent des noms sémitiques, comme de les plaines des cananéens [?] de Sharon et de la vallée du Jourdain, les phéréziens ou les villageois [?], les kénites ou lance-hommes «[?], les kéniziens ou les chasseurs »[?], les kadmoniens ou orientaux ». Cependant, on ne peut pas en dire autant des Amalécites, qui semblent avoir vécu, même dans le centre de la Palestine [Juges 12:15, même si on en parle généralement comme d’une tribu du désert au sud de la Palestine], ou des girgashites peut-être près Gergesa … la population semble donc à l’origine avoir eu trois souches distinctes, bien que la plupart des noms ci-dessus peuvent être descriptifs. Les hittites et les amorites seuls sont très bien connus, les premiers étant une race imberbe avec les yeux obliques et des tresses, apparemment des mongols ; et le dernier un peuple plus sombre, barbus et aux cheveux noirs, avec des caractéristiques sémitiques aquilines. Les groupes hébreux, y compris les ammonites, les moabites, et la demi-race ismaélite ainsi que les édomites, se distinguaient par la langue des aborigènes.» (Un Dictionnaire Biblique, James Hastings, vol. 3, p. 646).

Peu de temps après la confusion des langues à la tour de Babel, les diverses tribus de Sem, Cham et Japhet ont commencé à se répandre sur la terre; Japhet à l’est, à l’ouest Sem, Cham du Moyen-Orient vers le sud. Cependant, depuis les temps les plus reculés, comme indiqué ci-dessus, il y avait des représentants de l’ensemble des trois souches raciales de base vivant dans les régions de la Palestine. Les gens de Sodome et Gomorrhe étaient très probablement hamitique. Les hittites étaient probablement Japthétique, mais les ismaélites et les descendants de Joktan étaient sémites. Les premiers «philistins» n’étaient pas de souche arabe, (même si leur nom est attaché à la terre), mais étaient hamitique! Notez que, “De ce pays sortit Assur, et il bâtit Ninive, Rehoboth, et Calach,

Et Résen entre Ninive et Kalah: la même est une grande ville.

«Et Misraïm engendra Ludim, Anamim, Lehabim et Naphtuhim,»

«Ainsi que Patrusim, Caslukhim, (de qui descendirent les philistins) et Caphtorim.»

«Et Canaan engendra Sidon, son premier-né, et Heth,»

«Ainsi que les Jébusiens, les Amoréens, les Guirgasiens,»

« Ainsi que les Héviens, et les Arkiens, Siniens»

« Ainsi que les Arvadiens, les Tsemariens, les Hamathiens et après vinrent les familles des Cananéens se dispersèrent hors de leurs frontières. »

“Et la frontière des Cananéens commençait à Sidon, comme si on venait vers Guérar, jusqu’à Gaza, quand on vient de Sodome, de Gomorrhe, d’Adma et de Tseboïm, jusqu’à Lasha.

«Ce sont les fils de Cham, selon leurs familles, selon leurs langues, dans leurs pays, selon leurs nations.» Ham était un homme noir, et est l’ancêtre de la race noire, dont il existe des dizaines de variétés. Ainsi, nous voyons que l’ensemble de la région de la Palestine et du Moyen-Orient, y compris la vallée du Tigre et de l’Euphrate (ou «Mésopotamie», qui signifie «terre entre les fleuves»), communément appelée le «berceau de la civilisation», a été peuplés par les trois représentants des fils de Noé: Sem, Cham, Japhet. Finalement, les terres du Moyen-Orient ont été d’abord peuplées par des peuples sémites, même si les familles antérieures de souche hamitique étaient également présentes le long de la plaine maritime et du littoral méditerranéen.

Il est important de remarquer que la plupart des peuples dépossédés par les Israélites après l’Exode n’étaient pas arabes du tout, mais étaient des peuples hamites.

Quand la nation nouvellement formée par Israël a traversé le désert du Sinaï, puis, quarante ans plus tard, a traversé le fleuve du Jourdain, vers la terre de Palestine, elle a trouvé la terre habitée par de nombreuses tribus différentes, dont certaines étaient de grande taille. Cela est d’autant plus remarquable que les espions qui avaient été envoyés pour explorer le pays étaient eurent une grande frayeur des «géants» qu’ils avaient vu. Leur rapport à Caleb causa presque une révolte. Les peuples de la plaine maritime et les montagnes de la Palestine ont été appelés «les enfants d’Anak », les amalécites, qui habitaient dans la partie sud, les hittites, les jébuséens, les amorites et les cananéens. Les amorites étaient un peuple vivant en montagne tandis que les cananéens habitaient près de la Méditerranée, et le long de la rive occidentale du Jourdain (Nombres 13).

Rappelez-vous, Canaan était un fils d’Ham et non de Sem. Bien que beaucoup se soit référé à la Palestine comme étant «la terre de Canaan », il n’y a là aucune évocation de la souche arabe.

En raison de la révolte qui failli avoir lieu et de leur manque de foi envers Dieu, il était prévu qu’aucun d’entre eux ayant plus de vingt ans n’hérite de la terre (Nombres 14: 29-32). Seuls les plus jeunes allaient traverser le Jourdain. Détourné après leur première tentative d’hériter de la terre promise, les Israélites demandèrent aux édomites, qui étaient les descendants d’Esaü, le frère de Jacob, de passer à travers leurs terres. Voici le récit biblique: «Et Moïse envoya des messagers de Kadès au roi d’Edom, Ainsi parle ton frère Israël: Tu sais toutes les souffrances que nous avons éprouvées:

Comment nos pères descendirent en Egypte et que nous avons habité en Égypte longtemps, et comment les Égyptiens nous ont vexé, nous et nos et nos pères:»

«Et nous avons crié à l’Eternel, il a entendu notre voix, et a envoyé un ange, et nous a fait sortir d’Egypte: et voici, nous sommes à Kadès, ville à l’extrémité de ton territoire:»
«Passons, je te prie, par ton pays: nous ne passerons ni à travers les champs ni dans les vignes, ni encore ne boirons nous l’eau des puits: nous irons par le chemin du roi sans nous détourner ni à gauche ni à droite, jusqu’à ce que nous avons passé tes frontières.

«Et Edom lui dit: Tu ne passeras pas par chez moi, sinon je sortirai à ta rencontre avec l’épée.»

«Et les enfants d’Israël lui dirent: Nous monterons par la grande route: et si moi et mon bétail buvons de ton eau, nous payerons pour cela: Je vais uniquement, sans faire autre chose, passer à pieds.»

«Et il dit: Tu ne passeras pas. Et Edom sortit à sa rencontre avec un peuple nombreux avec une main forte.»

«Ainsi Edom refusa de donner le passage à Israël par son territoire: Israël se détourna de lui (Nombres 20: 14-21).»

Après la mort d’Aaron, un roi des Cananéens nommé Arad, attaqua les Israélites et fit des prisonniers. Voici ce qui s’est passé: «Et quand le roi d’Arad le Cananéen, qui habitait le midi, apprit qu’Israël venait par le chemin des espions, il combattit contre Israël, et emmena des prisonniers.»

«Et Israël fit un vœu à l’Éternel, et dit: Si tu livres ce peuple entre mes mains, je vais détruire complètement leurs villes.»

«Et l’Eternel écouta la voix d’Israël, et livra les Cananéens, et les voua, eux et leurs villes, complètement à l’interdit. Et il appela le nom du lieu Horma.» (Nombres 21: 1-3). Le terme «Cananéens» était utilisé pour de nombreuses tribus différentes qui habitaient la terre de Palestine de la vallée du Jourdain à la Méditerranée. Sophonie avait prophétisé: «Malheur aux habitants de la côte, de la nation des Kéréthiens! La parole de l’Éternel est contre vous; Canaan, pays des philistins, je te détruirai, il n’y aura pas d’habitant.» (Sophonie 2: 5) Le terme «cananéen» a fait l’objet d’une grande controverse, car au lieu de le fixer au plus tôt descendants de Canaan, fils de Cham, il a été attaché à de nombreux autres peuples qui habitaient la terre de Palestine au cours des siècles. L’Encyclopédie Britannica (onzième édition) dit: «… Canaan [référence à la terre, pas le fils d’Ham] en particulier est un nom arabe. Maintenant, il n’est pas une simple hypothèse qu’à compter d’environ 4000 avant Jésus-Christ une vague d’immigrants sémites vinrent de l’Arabie et se déversèrent certainement en Babylonie, et peut-être, plus ou moins, en Syrie et en Palestine a également.

Aussi entre 2800 et 2600 avant Jésus-Christ une seconde vague venant de l’Arabie prit la même route, couvrant non seulement la Babylonie, mais aussi la Syrie et la Palestine et probablement aussi l’Egypte [Hyksos] (ibid. Vol. 5, p. 140-141).

Les livres d’histoire nous apprennent que depuis le début de «l’âge de bronze», c’est-à-dire autour de 3000 avant Jésus-Christ, des vagues successive de sémites (de “Cham,” le fils de Noé, et ancêtre de tous les peuples arabes et israélites) se déplacèrent vers la Palestine.

En 1479 avant Jésus-Christ, Thoutmosis III d’Egypte conquis la région. Le contrôle de ce territoire par l’Egypte fut contesté par d’autres immigrants nouvellement arrivés, les gens de «Habiru» (qui étaient des hébreux mais pas des juifs, car ils étaient des descendants antérieures de “Eber”), de la Mésopotamie, les amorites du Liban, et les hittites d’Anatolie (Turquie moderne). Il a fallu attendre jusqu’à 1200 à 1000 avant Jésus-Christ pour que les «philistins» qui signifie «peuples de la mer», s’établissent le long de la mer Egée et la plaine maritime de la Palestine moderne.

Autour de 1225 avant JC, les Israélites ont traversé le Jourdain suivant leurs centaines d’années de captivité en Egypte, et se sont installés dans le pays.

L’Encyclopédie Americana dit: «Après 1150 avant Jésus-Christ, le contrôle égyptien [de la Palestine] se fit moins sévère, et avec les philistins dans le rôle d’agent catalytique, l’unification des Douze Tribus d’Israël eu lieu, sous leur premier roi, Saül, et ses deux grand successeurs, David et Salomon. Au moment de sa mort en 973 avant Jésus-Christ, David avait conquis Jérusalem, en fit sa capitale, et brisa le pouvoir des philistins» (ibid. vol. 21, p. 199).

À aucun moment Jérusalem n’a été la capitale politique d’un État arabe. Il est important de se rappeler que l’occupation par Israël de la terre de Palestine après l’Exode, où aucune religion nommée “Islam” n’existait. Les peuples de la Palestine au début étaient entièrement païens. Beaucoup pratiquaient les infanticides comme sacrifices humains. Ils étaient polythéistes, adorant «Baal» (Nimrod, ou Isis) et différentes versions de Semiramus, ou “Ishtar” (prononcé comme “Easter” en anglais) la mère / épouse de Nimrod, et fondateur de la religion à mystères de Babylone.

L’Islam, ou «l’islamisme», créée par Mahomet, ne figura sur la scène mondiale que plus de six siècles après la naissance du Christianisme, et plus de trois siècles après le Concile de Nicée en 325 après Jésus-Christ. La religion du Moyen-Est fut d’abord celle des patriarches à la suite du Déluge, puis d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, et enfin celle d’Israël, quand ils ont été sortis de l’esclavage en Egypte et emmenés dans la terre promise. Il existe des similitudes marquées entre la religion de l’Islam et celle de Moïse, et les musulmans revendiquent une relation distincte à Abraham, non seulement par la religion, mais aussi sur le plan ethnique.

Mohammad et “l’islam”

La foi appelée «islam», comme elle a été appelée par son fondateur, “Mahomet” ou “Mohammad” (l’orthographe varie beaucoup) est presque universelle parmi les races arabes. Ses racines se trouvent dans la vie et les enseignements de Mahomet, qui mourut, selon la tradition, le 7 Juin 632, ou selon le calcul arabe, en 11 AH (Après Hejirah). Le terme signifie «soumission» ou «se rendre.» Apparemment, elle trouve ses racines dans l’abandon total de la volonté d’Abraham à Dieu dans les circonstances du quasi-sacrifice d’Isaac, ainsi que la remise docile d’Isaac à la volonté et au but de son père. Il est présumé que Mahomet a construit sa religion sur ce concept, et il en fait mention plusieurs fois dans le Coran.

Mahomet a prétendu être un «prophète» ou un «apôtre». À différents moments, il a utilisé les deux termes, le dernier étant juif. Depuis qu’il a prétendu être le seul porte-parole de Dieu, il a fini par devenir le «dictateur divinement désigné» de sa communauté. Lui désobéir se traduisait par une vengeance divine visant à anéantir les rebelles. Il aurait obtenu ses premières visions en s’enveloppant dans une couverture, en entrant en transe, suivie d’une transpiration abondante et disant des oracles ou des prières à très haute voix. Selon Mahomet, il lui avait été «ordonné» ou il avait dit que ses visions soient tout d’abord de communiquer seulement à ses parents les plus proches.

Finalement, ses partisans commencèrent à lui demander de se présenter, ce qui a finalement abouti à son éviction de la Mecque et son «Hejirah» ou la fameuse fuite à Médine. La date de cet événement a la même signification pour l’islam que celle identifiée par les chrétiens comme «Avant Jésus-Christ et Après Jésus-Christ.» L’Encyclopédie Britannica (Onzième Édition), dit: «Rejetant les récits de la première apparition de Mahomet comme prédicateur public, qui sont de manière évidente des commentaires sur un texte du Coran, nous avons des raisons de penser que sa main fut forcée par d’ardents disciples, qui à plusieurs reprises dans sa carrière l’obligèrent à avancer. Les dirigeants avisés de la communauté perçurent que la demande faite par Mahomet devait être celle d’être un dictateur ou un autocrate, et considéraient que tout cela était ridicule à leurs yeux, certains semblent avoir été des adeptes dévoués des dieux ou déesses qu’il attaquait … apparemment il y avait une guerre de mots, suivi d’un recours à la diplomatie et à la force; puis une période durant laquelle l’attention de Mahomet était tournée vers les conversions à l’étranger, ce qui entraîna sa proposition puis l’acception de la dictature de Yathrib “(ibid Vol 17:… p 403). Yathrib fut ensuite connu sous le nom de Médine.

Il y avait deux tribus importantes à Yathrib appelés l’Aus et les Khazraj qui étaient engagées dans une querelle à l’époque. Il y avait une importante communauté juive à Yathrib (ou Médine). Dans une série de batailles entre les deux tribus ennemies, l’Aus a été battue par les Khazraj. Les Juifs ne prirent aucune part à la querelle, mais finalement ont été contraints de se battre au côté de l’Aus dans la bataille de Bu’ath. Mahomet avait utilisé un «titre divin» que les Juifs ont reconnu, «Rahman » (un nom commun parmi les musulmans d’aujourd’hui). Quand la bataille a été gagnée, il ne fait aucun doute que celle-ci a été attribuée par les juifs à une intervention divine.

Comme Mahomet avait prêché ses idées aux gens de Médine, certains de ses premiers convertis semblent avoir été membres du Khazraj qui désiraient obtenir l’aide de la divinité israélite lors de leur prochain conflit avec l’Aus. L’Encyclopédie Britannica (Onzième Édition) déclare: «Car ce plan avait été remplacé par l’invitation du prophète à venir à La Mecque comme dictateur, pour mettre fin à la querelle et rétablir l’ordre, une procédure à laquelle l’antiquité grecque offre des parallèles. Les nouveaux convertis ont été invités à faire de la propagande secrète à Yathrib [Médine] à cette fin. Lors de la fête suivante une partie de la faction rivale a embrassé l’Islam. Un disciple fidèle de Mahomet, Moussab b. Umair, qui ressemblait à Mahomet, avait été envoyé à Yathrib pour aider à travail … nous entendons d’abord à cette époque, les conditions de l’Islam, à savoir une série d’engagements pris par le converti: à savoir s’abstenir de l’adultère, du vol, de l’infanticide et du mensonge, et d’obéir à Mahomet licitis et honestis [complètement et honnêtement]. La conversion de masse de Yathrib a été déterminée par celle des deux chefs Usaid b. Huraith et Saad b. Mu’adh, tous deux Ausites. Leur exemple fut rapidement suivi, et l’iconoclasme est devenu en proie dans cette région. Lors de la fête suivante de la Mecque une députation de soixante Yathribites amenèrent à Mahomet une invitation officielle, ce qu’il accepta, après avoir imposé certaines conditions» (ibid. Vol. 17, pp. 403-404).

Par la force de sa personnalité et ses revendications de l’autorité divine, Mahomet avait réussi à affecter profondément non seulement l’Aus et les Yathribites, mais été maintenant vu, par les magnats de la Mecque, comme un ennemi acharné. La même autorité dit: «Bien que les transactions avec les gens de Yathrib avaient été effectuées dans un grand secret, la nature du contrat de Mahomet avec ses nouveaux adhérents a été quelque peu divulguées à des magnats de la Mecque, et le danger de laisser un ennemi implacable de s’établir sur la grande route de leurs caravanes en direction nord les glaça. La règle qui interdisait l’effusion de sang dans la ville sainte serait enfin suspendue, mais des précautions minutieuses devaient être prises de sorte que chaque tribu [sauf le propre clan de Mahomet] ait sa part de culpabilité, ce qui serait ainsi réparti sur l’ensemble de la communauté de manière équitable. Lorsque le comité chargé de perpétrer le crime [Ils avaient l’intention de le mettre à mort] atteint la maison de Mahomet, il était trop tard. Mahomet était déjà parti, laissant Ali dans son lit » (ibid. vol. 17, p. 404). Il existe une littérature disponible considérable concernant les raids de Mahomet sur les caravanes, y compris le nom de la première personne à être tué en luttant contre une force musulmane. Il s’agit d’Amr b. al-Hadrami, un membre d’une caravane attaquée par les disciples de Mahomet au début du mois sacré de Rajab. Mahomet avait décidé de profiter de sa puissance professée à lier et à délier, et donc avait ordonné l’attaque à un moment où les raids était inconnus, et les caravanes se sentaient en sécurité. Quelques mois plus tard, Mahomet a organisé un raid contre une caravane de retour de Syrie qui lui avait échappée l’année précédente. Une bande de 300 personnes avait été organisée, y compris un grand nombre d’adhérents qui s’appelaient eux-mêmes les «aides». Le chef de la caravane fini par apprendre l’attaque imminente, et regagna sa maison de façon précipitée dans une marche forcée.

Plus tard, une grande bataille a été menée entre les Mecquois et les disciples de Mahomet le 17 Mars 624 après Jésus-Christ dans laquelle Mahomet a remporté une victoire décisive qu’il a attribué à une intervention divine. Il a allégué que Dieu avait envoyé un régiment d’anges pour combattre à ses côtés, tandis que le diable a confondu les Mecquois.

L’Encyclopédie Britannica (onzième édition) dit: «Dans les récits qui nous sont parvenus et qui semble être authentiques, le résultat est amplement représenté par l’excellence de la discipline musulmane et à la présence de tous du côté de la Mecque. Mahomet lui-même a dit avoir perdu connaissance à la première vue du sang, et être resté pendant la bataille dans une cabane construite, à laquelle des chameaux rapides étaient à attachés, à être utilisés en cas de défaite. Pourtant, ces récits font de lui l’auteur de la tactique, tout en attribuant le crédit de la stratégie à un certain Hobab b al-Mondhir. Plusieurs anciens ennemis et les amis des Mecquois, de Mahomet ont péri à cette occasion, notamment Abû Jahl, son oncle … un autre oncle hostile, Abou Lahab, qui est maudit dans le Coran, qui lui n’était pas présent mais est mort peu de temps après la bataille “(ibid. vol. 17, p. 405).

Il s’agit d’une date importante dans la tradition musulmane, appelé “le jour de la délivrance.” L’histoire de l’aide surnaturelle pour Mahomet apaisa les sentiments des Mecquois vaincus. Mahomet y gagna en popularité et fut en mesure de frapper ses ennemis à Médine. La même autorité dit: «Une des suites de la victoire a été une série d’assassinats dans laquelle ont été tuées les personnes qui critiquaient ses actes» (ibid. Vol. 17 p. 405). «Assassin» était à l’origine le nom d’un meurtrier secret, et dérive du familier «Hashish», un opiacé fabriqué à partir du jus de feuilles de chanvre. Le «Hashishin» est devenu «Assassin», qui était à l’origine le nom d’une branche de la secte chiite, connu sous le nom “Isma’lites,” fondée par Hassan (ibn) Sabah.

Mahomet a ensuite maîtrisé la Mecque et quelques années plus tard toute la péninsule arabique. Ses horizons se sont sans cesse élargis. «La conquête de la Perse aurait été envisagée par le prophète dès l’an 5 après l’Hégire, lorsque la célèbre Tranchée a été creusée, mais ce ne fut qu’au cours de la septième année après l’Hégire, à la veille de la prise de la Mecque, que le prophète envoya des missives à tous les souverains et les potentats connus, leur promettant la sécurité si, et seulement si, ils embrassaient l’islam. C’est ainsi que Mahomet a envisagé comme finalité la conquête du monde. L’encyclopédie Britannica affirme: «Le prophète a toujours réclamé que sa révélation confirmait les Ecritures juives et chrétiennes, et cette réclamation est dans l’ensemble raisonnable, bien que ses relations avec les deux était au plus haut degré vagues et imprécises. Pourtant, il reproduisit l’Ancien Testament aussi fidèlement que possible, et bien qu’il s’efforça patriotiquement de jeter un peu de lustre à son ancêtre supposé Ismaël, il ne semble pas avoir mis en doute la théorie biblique selon laquelle le fondateur des nations arabes au nord était le fils d’un esclave … il reconnut même qu’Israël était le peuple élu». (Ibid., p. 407).

L’Islam : La Religion De Mahomet

Le nom arabe de Dieu est «Allah», qui est similaire à l’origine de l’hébreu “Elohim”. Pour les nombreux noms, les titres et les attributs de Dieu dans la Bible, voir la section «Noms et titres divins» sous le nom «Dieu» dans l’Oxford version King James de la Bible, ou les notes et les annexes dans la Companion Bible, par Bullinger.

Il existe de nombreuses similitudes entre l’islam et le judaïsme, mais il y a aussi des différences marquées. Comme religion monothéiste, l’islam insiste, dans son premier et principal article de foi, que «Il n’y a pas d’autre Dieu qu’Allah”, qui est l’un des états les plus communs de la doctrine islamique. Les Musulmans, ou les adeptes de l’Islam, croient que Dieu est un; Il est préexistant [avant toutes choses]; qu’il est Omnipotent et Omniscient. Ils croient qu’il est le Créateur de toutes choses, et, selon le Coran, qu’il «n’engendre pas et n’est pas engendré», ni que «nul ne lui est semblable.»

Comme deuxième article le plus important de la foi, on croit que Mahomet, ou Muhammad, ou «Mehmet» (turc), est le messager de Dieu, dans la tradition de Noé, Abraham, Moïse ou Jésus-Christ. Les arabes islamiques croient que Jésus Christ était un «prophète» de Dieu, mais ne pas l’acceptent pas comme Messie. Ils croient plutôt que Mahomet était le dernier et le plus grand de tous les prophètes, et qu’il est monté au ciel à partir du site du Dôme du Rocher à Jérusalem.

De même que chrétiens, ou du moins certains d’entre eux, croient que la Bible est la Parole révélée de Dieu, de même les arabes musulmans croient que le Coran est la parole de Dieu qui a été dictée, mot à mot, par l’archange Gabriel. Une autre croyance est que le Coran ne doit être étudié et répété que dans la «langue d’origine» l’arabe, et que le Coran original est au ciel, le «septième ciel», où il est gardé par Dieu et les anges.

Comme dans les rites de purification des Lévites, les musulmans croient que personne ne devrait jamais toucher le Coran à moins de subir les rites de pureté et ablutions. Comme dans la Bible, les musulmans croient aux anges; qu’ils sont des êtres spirituels supérieurs à l’homme, et les noms qui leur sont rattachés sont similaires à ceux de la Bible.

Comme un homme affamé veut de la nourriture et de l’eau, il semblerait que les habitants du désert s’étaient faits une représentation du «paradis» ou «ciel», comme un lieu d’ombre et d’eau, de confort, de détente, de plaisir et de satisfaction sensuelle. Le Coran affirme, «Il les a rétribué pour tout ce qu’ils ont enduré [comme mourir à la guerre, ou de se faire exploser en morceaux à bord d’un autobus israélien], avec le Paradis et des vêtements de soie, couché sur sofas. Ils ne connaîtront ni le soleil ni le froid glacial. Ces ombres se referment sur eux et les fruits pendront à portée de main. Des navires d’argent sont amenés vers eux, et les coupes ressemblant à des flacons, des flacons en argent, dont ils fixeront eux-mêmes la mesure. Là, il leur est donné à boire une tasse de mélange de gingembre venant de la source appelée «Salsbil». Ensuite, les garçons de la jeunesse éternelle courent autour d’eux, quand tu les vois, tu peux prendre des perles éparpillées. Et quand tu les regarderas, tu verras le bonheur et une haute succession. Leurs vêtements seront de soie verte fine et sera faite de brocart d’or avec des bracelets d’argent qui y seront ornés, et leur Seigneur leur donnera à boire une boisson pure » (Coran: 76: 12-12).

On ne précise pas quelle «boisson pure» doit être bue dans la version islamique du ciel, ni pourquoi des métaux banals comme l’argent et l’or, ou des «fruits» qui sont entièrement biologiques, doivent être trouvés au Paradis. Beaucoup de religions envisagent d’échapper à la banalité pour aller vers certains «niveaux supérieurs» de l’existence, et, même si elles admettent une telle transition comme étant toute spirituelle, ont tendance à croire en des récompenses sensuelles purement physiques tels que les loisirs, les beaux vêtements, les maisons de luxe et l’épicerie fine.

Imaginer le plaisir des cinq sens semble ridicule et illogique, puisque ce n’est que «l’âme» ou «l’esprit» qui entrera au paradis selon la croyance, et non un organisme métabolique physique qui dépend de la nourriture et des boissons pour la survie.

Les croyants islamiques envisagent aussi un jour de jugement final, croient en l’immortalité de «l’âme», et, remarquablement, comme des millions de chrétiens moyens, croient en un feu d’enfer inextinguible où les damnés doivent être tourmenté éternellement.

Finalement, les enseignants islamiques ont expliqué que «l’enfer» est composé de sept divisions, où les méchants sont relégués à des degrés divers de la torture, selon le degré de leur mal.

Comme beaucoup d’autres religions, y compris certains des adhérents du «New Age» et ceux qui croient aux extraterrestres ou en un «vaisseau-mère» suivant de près une comète, l’ensemble de la religion de l’Islam est fondé sur le concept de «l’immortalité de l’âme.»

Contrairement au christianisme le plus courant, l’islam n’est pas seulement une «croyance» qui est essentiellement séparée des activités ou des pratiques de la vie. Des millions de chrétiens moyens travaillent ensemble, jouent ensemble, profitent des contacts sociaux, mais vont à différentes églises et pensent des choses très différentes. L’Islam, d’autre part, exige une pratique constante tournée vers l’extérieur.

Aucun pasteur d’une église chrétienne normale ne sait vraiment si ses paroissiens prient ou pas, même s’il peut délivrer un certain nombre de sermons exhortant à prier. Mais l’Islam exige une profession verbale de Dieu, et la reconnaissance verbale qui seul Mohammad (ou «Muhammad») est son prophète.

Il y a cinq «devoirs» religieux dans l’Islam. Le premier est tel qu’expliqué ci-dessus. La deuxième est de pratiquer cinq actes prescrits par la loi de la prière chaque jour. Dans mes nombreuses visites au Moyen-Orient, j’ai des souvenirs poignants des voix enregistrées émanant des haut-parleurs dans les minarets d’Amman au Caire, et de Jérusalem à Istanbul, donnant un écho sur ces villes de «l’appel à la prière.»

Dans les mosquées partout dans le monde de l’Islam, des millions d’Arabes s’agenouillent en rangs ordonnés, écoutant les prières alors qu’ils posent plusieurs fois leur front sur le tapis du sol. La préparation prescrite pour la prière comprend des cérémonies de purification et les ablutions. Après les ablutions nécessaires (en l’absence d’eau, même le sable ou la poussière est utilisée), les musulmans se tournent vers La Mecque et récitent diverses formules, et, à genoux sur le sol, effectuent un certain nombre de génuflexions. Cela se fait à l’aube, à midi, l’après-midi, au coucher du soleil et la nuit.

Beaucoup d’arabes riches originaires du Moyen-Orient riche en pétrole comme l’Arabie saoudite, possèdent leur propre avion à réaction de luxe, y compris des avions massifs comme le Boeing 747. J’ai vu les croquis, les dessins et modèles d’intérieur pour un avion de ce type qui était en cours de préparation pour le roi de l’Arabie Saoudite. Il contenait une grande salle en peluche dans laquelle une aiguille aimantée montée dans une bulle au plafond montrait toujours la direction de La Mecque, quelle que soit la direction vers laquelle l’avion volait. Ainsi, au moment voulu, les personnes à bord pouvaient se réunir dans le grand salon, écouter une prière islamique préenregistrée et se prosterner vers La Mecque.

Le troisième devoir de l’Islam est l’aumône, que dans les premières années de la religion a été prélevée par des fonctionnaires désignés à cet effet, et est supposée être utilisée pour la construction de mosquées et pour aider les pauvres. Comme la religion se propagea dans le monde entier, la pratique de l’aumône devint personnelle.

Le jeûne est le quatrième devoir, et «Ramadan», censé être le mois au cours duquel le Coran a été révélé. Depuis le début le calendrier utilisé par les musulmans a été lunaire, «Ramadan» peut être suivi par l’année solaire, tombant même dans la chaleur de l’été. Le «jeûne», cependant, doit être supporté seulement de l’aube jusqu’au coucher du soleil. On peut manger à volonté au coucher du soleil jusqu’à l’aube suivante.

La cinquième obligation est d’effectuer au moins un pèlerinage une fois dans sa vie aux lieux saints en Arabie, de préférence La Mecque. Le mot arabe pour pèlerin est «hadj». Une fois un musulman a fait un tel pèlerinage, il a le droit de porter cette appellation comme titre, devant son nom. Un livre hautement recommandé est «Le Haj» par l’auteur à succès Léon Uris qui s’est fait connaître grâce à «Exodus», qui donne un aperçu fascinant de l’attitude des arabes et des israéliens qui ont vécu côte à côte en Palestine depuis des décennies avant la création de l’Etat d’Israël et la guerre de six jours de 1967.

Il y a une sixième et dernière obligation, selon au moins une secte islamique, le devoir de faire la «Jihad» ou «guerre sainte». Ce point de vue voit l’islam comme occupant une zone du monde; une zone où la paix règne. L’autre zone est occupée par des non-musulmans, et il est du devoir de chaque musulman de les placer sous la bannière de l’islam. Un passage dans le Coran dit: «Combattez dans le sentier de Dieu contre ceux qui vous combattent, mais ne soyez pas les agresseurs. Car en vérité, Dieu n’aime pas les agresseurs Et tuez-les où que vous les trouviez, et chassez-les des lieux où ils vous ont chassés, car la persécution est pire que le meurtre.»

Cela est particulièrement important à la lumière des conditions actuelles en Palestine. Comme le «kamikaze» infâme («vent divin»), le terroriste suicide du Japon de la suite des batailles dans le Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale, les fanatiques islamiques deviennent des kamikazes en se faisant exploser en morceaux à bord de bus bondés, ou dans les cafés pleins et dans les centres commerciaux. Ils croient qu’ils ont la garantie d’entrer instantanément dans la version islamique du paradis s’ils perdent leur vie tout en tuant les «infidèles» ou non-croyants en l’Islam.

Les chrétiens moyens, qui croient dans les enseignements de Jésus-Christ, qui a dit: «Aimez vos ennemis», éprouvent des difficultés à comprendre les profondeurs de cette haine ou croyance fanatique. Pour les chrétiens moyens, cette vie physique est précieuse; un don de Dieu au cours de laquelle on devrait s’efforcer de suivre les enseignements du Christ et de la Bible. Malheureusement, il y a peu de défense contre un kamikaze déterminé, comme les événements depuis de nombreuses années en Israël l’ont prouvé. Les enseignements de Mahomet se sont finalement étendus à travers le Moyen-Orient et l’Afrique; trouvant leur chemin vers le Pakistan et la Malaisie ainsi qu’aux Philippines et en Indonésie. Une personne sur sept sur la planète est musulmane. Mahomet vivait à la Mecque, ville qui ne figure nulle part dans les documents historiques. Sa religion préislamique était presque certainement païenne, et comportait un sanctuaire en forme de «pierre noire», appelé «Cube» (en arabe, Ka’ba). Au cours du quatrième siècle de l’Islam, la pierre noire a été volée par les Carmathes, mais ensuite retournée (même s’il n’a jamais été prouvé que c’était la même pierre).

Comme toutes les religions, l’islam a eu ses détracteurs et des transfuges, ainsi que ses prétendus dirigeants des ramifications avec leurs propres agendas. Une telle secte était celle des Carmathes, ou «Qarmathians» qui a pris son nom de Hamdan Qarmat, qui était lui-même un converti à ce qu’on appelait alors «la religion des Ismaélites» ou «l’islam». Il a vécu en Irak. Son professeur était Hosain ul-Ahvaz, fils d’un chiite perse, Abdallah ibn Maimun, qui a présenté différents «degrés» d’une «société secrète» au sein de la religion pour attirer des adeptes. Comme tant d’autres cultes et sectes, l’une des exigences principales était d’être dans la soumission aux fins strictement personnelles du leader.

En outre, comme tant de cultes, une fois qu’on était lancé dans la foi, l’on passait de certains niveaux à d’autres, jusqu’à ce que l’on ait traversé sept degrés. Cela a été plus tard étendu à neuf. Dans la première étape, le croyant payait une somme d’argent, prêtait serment de soumission complète et on lui démontrait ensuite qu’il y avait « des mystères» dans le Coran qui ne pouvaient être expliqués que par un enseignant spécialisé, un «imam». A mesure qu’il progressait à travers les différentes étapes, on lui disait que les enseignants islamiques traditionnels s’étaient trompés dans la doctrine, et que seuls les imams étaient infaillibles.

Ils apprenaient qu’il y avait «toujours eu un imam», soit ouvertement soit en secret, et que puisqu’un imam ne peut faire le mal et que Is’mail, le fils aîné du sixième imam avait bu du vin, alors la consommation de vin ne pouvait pas être mauvaise. La consommation de boissons alcoolisées est strictement condamnée par les islamiques fondamentalistes.

Au moment où l’adhérent avait traversé le cinquième état de la doctrine secrète, il avait cessé d’être un croyant dans l’Islam. Leurs doctrines été apparemment toujours présentes en Syrie, en Arabie, en Iran et en Inde, ainsi qu’à Zanzibar au début du XXe siècle.

Les Abbassides, les Turcs Seldjoukides et Ottomans

Peu de temps après la mort de Mohammed (ou Mahomet), diverses dynasties ont émergé et ont finalement eu le pouvoir sur l’ensemble du Moyen-Orient. A l’apogée de l’Empire ottoman, la religion islamique régnait de Vienne en Autriche à l’Inde.

L’oncle aîné de Mahomet était “Abbas”, qui a vécu de 566 à 652 après Jésus-Christ. Sa famille se considérait comme les héritiers légitimes du prophète Mahomet, en concurrence avec les Omeyyades, les descendants d’Omayya, qui prétendaient la même chose. Le mot «calife» signifie «successeur». Peu de temps après la mort de Mahomet, divers arguments s’ensuivirent pour savoir qui était son successeur légitime. Il y a beaucoup de littérature historique disponible à étudiant sérieux au sujet des califats du développement progressif de l’Islam. En bref, les citoyens de Médine se croyaient en charge de leurs propres affaires, et, après la mort de Mahomet, ont souhaité nommer l’un des leurs comme calife, ou successeur. Le terme a fini par signifier «règle» plus que «successeur».

Ainsi, il y eut trois principales divisions des dirigeants musulmans de l’Est qui étaient «califes». Ils se composent des quatre premiers califes, qui étaient les successeurs immédiats de Mahomet, les califes omeyyades et les califes abbassides. L’Encyclopédie Britannica (onzième édition) affirme: «Tout au long de la deuxième période des Omeyyades, des représentants de la famille ont été parmi leurs [le Abbassides ‘] adversaires les plus dangereux, en partie grâce à l’habileté avec laquelle ils ont sapé la réputation des princes régnants par des accusations contre leur orthodoxie, leur caractère moral et leur administration en général, et en partie par leur manipulation avec ruse de jalousies intestines parmi les sujets arabes et non-arabes de l’empire »(Ibid. vol. 1, p. 10). Il n’y a vraiment rien de nouveau sous le soleil. À ce jour, les tactiques identiques sont utilisées par les futurs dirigeants de groupes religieux qui tentent de construire une suite basée sur leurs accusations contre des concurrents perçus ou anciens dirigeants.

Les Turcs seldjoukides, qui font campagne dans l’actuelle Turquie d’Europe et d’Asie, ont hérité leur pouvoir du califat de Bagdad alors décadent.

Du 11ème siècle jusqu’à une époque assez récente (à la fin de la Première Guerre mondiale), le Moyen-Orient et la Palestine étaient dirigés par les Turcs. Les Seldjoukides étaient des membres de la famille turque qui formaient plusieurs dynasties pendant plus de trois siècles. Leur règne constitue la première partie de l’histoire de l’empire turc.

Ils sont venus des déserts du Turkestan (le terme signifie «celui qui ressemble à un Turc”), et étaient sans aucun doute édomites. Leur montée en puissance rétabli la puissance de l’islam orthodoxe, mettant fin à une décomposition sous l’influence subversive des principaux ultra-chiites de la religion, qui menaçaient la survie de l’islam elle-même. Les premiers Seldjoukides étaient Toghrul Beg, Chakir Beg et Ibraim Niyal. Seldjoukide était leur grand-père.

De nombreuses publications sont disponibles au sujet de ces dynasties. Avec la seule exception temporaire de certaines des croisades, les Seldjoukides, puis les Ottomans, ont gouverné la Palestine, et donc Jérusalem, pendant de nombreux siècles.

La légende dit qu’ «Oghuz » le fils de Kara Kahn, était le «père des Turcs ottomans ». L’Empire ottoman régna sur le Moyen-Orient pendant environ sept cents longues années. Il est très important de noter que pas une seule fois au cours de cette longue période de temps il n’a été suggéré par les dirigeants arabes ou turcs, qu’«un État palestinien indépendant» soit établi en Palestine, ou que Jérusalem devienne une capitale politique.

Au cours des nombreux siècles qu’a duré l’Empire ottoman, l’épée de l’Islam a avancé jusqu’aux portes de Vienne, a conquis une grande partie des Balkans, et à un certain moment s’est étendu de l’Inde à l’Autriche. Il faudrait écrire un livre très volumineux pour détailler seulement une partie de cette vaste histoire allant des intrigues, aux guerres, aux traités, à la trahison et aux assassinats qui y sont survenus. A titre d’illustration de cette histoire immense et détaillée des racines du conflit actuel sur la Palestine et Jérusalem, vous pourriez étudier cet extrait de l’Encyclopédie Britannica (onzième édition) qui traite de l’intérêt du tsar de Russie dans la Turquie (comme la géographie y invite naturellement et au regard des guerres et conflits passés): «Le tsar [Nicolas] de concert avec les autres puissances dans l’affaire Méhémet-Ali, avait abdiqué son droit à une influence unique, à Constantinople, et il a commencé à relancer l’idée de mettre fin à la domination ottomane en Europe, une idée qu’il avait seulement involontairement abandonné en 1829 en réponse à l’avis unanime de ses conseillers. En 1844, il a profité d’une visite en Angleterre pour proposer aux ministres britanniques un plan de partage, en vertu duquel la Grande-Bretagne devait recevoir l’Egypte et la Crète, Constantinople devait être érigée en ville libre, et les pays des Balkans deviendraient autonomes sous la protection russe. Cette proposition, comme on pouvait s’y attendre, n’avait servi qu’à éveiller les soupçons quant aux plans de la Russie; il a été poliment rejetée, et toute la question de l’Est sommeilla, jusqu’à ce qu’au début de 1850, elle refit surface après un incident assez banal en soi, mais portant les germes des futurs problèmes: une querelle entre les moines catholiques et orthodoxes [grecs] au sujet des lieux saints en Palestine » (Ibid. 27 Vol., p. 459, mis en italique par l’auteur).

Les retombées géopolitiques de cette querelle étaient immenses. Elle a finalement abouti, comme nous allons le voir, à une division de l’ensemble de la région; une vaste zone allant de l’Autriche au Pakistan, par les trois grandes puissances, la Russie, la France et la Grande-Bretagne, qui furent les trois grandes puissances victorieuses des guerres des cinquante années suivantes, y compris la Première Guerre mondiale.

Longtemps avant la naissance de Mohammad, ou Mahomet, la religion chrétienne d’alors avait revendiqué les «lieux saints » à l’intérieur et autour de Jérusalem. Des monastères furent fondés et des cathédrales construites. Avec la scission de l’Église catholique en orthodoxie grecque et Église romaine, la concurrence inévitable entre les deux églises s’est produite. Rappelez-vous, le christianisme d’alors a précédé la foi qu’on appelle Islam en Palestine d’environ huit cents ans. Aujourd’hui, la source du conflit se situe entre l’islam et le judaïsme, avec le monde chrétien actuel qui s’en préoccupe profondément en raison des ressources énergétiques vitales en Arabie saoudite et dans les États du Golfe. Au départ, le conflit existait entre l’orthodoxie grecque et l’Eglise catholique romaine, et entre ces deux tendances religieuses chrétiennes et le judaïsme. L’Islam n’est que la dernière venue sur la scène.

À la suite de la querelle entre les moines orthodoxes et moines catholiques à Jérusalem en 1850, Napoléon III a remis au gouvernement ottoman à Constantinople une demande formelle pour la restitution des droits des clercs catholiques à Jérusalem. Comme l’autorité citée ci-dessus l’affirme: « Il est clair maintenant que plusieurs problèmes ont concouru à la rivalité entre la France et la Russie en vue d’avoir une influence primordiale dans l’Est, une rivalité dans laquelle la Grande-Bretagne allait inévitablement être entraînée » (Ibid. Vol. 27, p. 460). Ceci est important. Les intérêts de la Grande-Bretagne étaient essentiellement économiques, même si la période des Croisades en Palestine avait été alimentée par les conflits religieux. Des concessions avaient été faites, selon lesquelles le gouvernement britannique avait demandé un compromis sur Constantinople où les protestants et les partisans de Mahomet reçurent l’égalité des droits sous la protection des turcs ottomans. Cependant, ni Napoléon, ni Nicholas n’avaient vraiment souhaité un règlement. Napoléon voulait une guerre parce qu’il voulait étendre l’empire français, et Nicolas voulait une guerre parce qu’il voulait expulser les musulmans d’Europe, en particulier des Balkans. L’influence de l’Islam dans les Balkans avait jeté des bases dont sont sorties des guerres génocidaires pendant des siècles, y compris la désintégration de l’ex-Yougoslavie dans la période récente, et la boucherie prolongée qui a eu lieu entre les Serbes (dont beaucoup sont des grecs orthodoxes) et les Croates (dont beaucoup sont musulmans) en Bosnie.

Nicholas croyait que la France « … ne viendrait jamais en aide à la Turquie d’une seule main. L’Autriche serait liée au moins à la neutralité bienveillante par «gratitude» pour l’aide accordée en 1849. Le roi de Prusse serait en faveur d’une croisade chrétienne. La Grande-Bretagne, où l’influence de John Bright et Richard Cobden le porte flambeau de la théorie de «la paix à tout prix» semblait être en ascendance, ne serait jamais intervenue. Nicolas espérait même de la sympathie active de la Grande-Bretagne … au début de 1853, l’armée russe a été mobilisée, et le prince Menchikov … a été envoyé présenter l’ultimatum de l’empereur [le tsar Nicholas] [concernant les lieux saints de Jérusalem] à Constantinople » (Ibid. P. 460).

Le 22 Avril, les ministres français, russes et britanniques sont parvinrent à un accord sur les lieux saints. Menchikov remis néanmoins son ultimatum au gouvernement ottoman, et le même jour, les troupes russes entrèrent dans les Balkans. Cela provoqua un grand degré d’excitation en Grande-Bretagne, où le gouvernement tentait encore de préserver la paix dans la région. Mais il était trop tard. La Russie voulait que les Ottomans et l’islam sortent des Balkans.

Finalement, le résultat fut la guerre de Crimée. Le gouvernement turc déclara la guerre à la Russie au début d’octobre de cette année-là, et les flottes françaises et britanniques traversèrent le détroit des Dardanelles, avec le message clair au tsar Nicolas, tant que les Russes ne passaient pas l’embouchure du Danube, le statu quo serait maintenu. Pour Nicolas, cela équivalait à une déclaration de guerre parce qu’il n’avait pas l’intention de s’arrêter au Danube. Les forces navales russes attaquèrent et massacrèrent toute une escadre turque dans le port de Sinope, ce qui entraîna l’entrée conjointe des flottes française et britannique dans la mer Noire.

La guerre pris fin après que les forces britanniques et françaises débarquent en Crimée en 1854, et la signature du traité de Paris en 1856. Ses dispositions sont les suivantes: «La Russie a abandonné toute prétention à exercer un protectorat sur les chrétiens de Turquie, ou tout droit exclusif d’ingérence dans les principautés danubiennes [Bulgarie, Hongrie et Serbie modernes, entre autres], à qui la Bessarabie a été restituée. La navigation sur le Danube devint libre et placée sous la supervision d’une commission internationale. La Mer Noire est fermée aux navires de guerre et ouverte aux navires commerciaux battant pavillon de tout de pays. La frontière asiatique entre les deux empires [Russie et la Turquie] est resté inchangée et la Turquie a été admise dans les concert des nations d’Europe ». En outre, le traité « prévoyait»… une grande autonomie locale pour les communautés chrétiennes [y compris protestante, catholique et orthodoxe grecque qui étaient à Jérusalem]. Des abcès de violence des fanatiques des partisans de Mahomet contre les juifs et les chrétiens à Djeddah et en Syrie, aboutirent cependant à l’occupation française, qui à son tour conduisit à l’autonomie du «Liban». Un gouverneur chrétien fut nommé par les trois puissances victorieuses, un arrangement qui dura de nombreuses années.

Comme vous le savez, la guerre civile sanglante qui a détruit Beyrouth, au Liban, anciennement appelée «Le Paris du Moyen-Orient», qui a pris tant de vies, était avant tout un affrontement entre chrétiens maronites, phalangistes et fondamentalistes islamiques. En 1958, les Etats-Unis ont été entraînés dans le conflit quand les Marines américains ont y débarqué et sont restés de mai à octobre 1958. L’histoire de la guerre civile au Liban entre les Maronites, les phalangistes, d’autres groupes chrétiens et les musulmans de gauche ainsi que des groupes palestiniens est sanglante et provoque un sentiment de répulsion. Plus de 60.000 personnes ont été tuées et des milliards de dollars de dommages subis pendant la guerre civile de 1975 à 1976, sans compter qu’Israël a occupé le Liban deux fois. En 1983, quelque 50 personnes ont été tuées dans un attentat à la bombe à l’ambassade des États-Unis, et le 18 Avril de la même année, 241 Marines américains et 58 soldats français ont été tués dans un attentat suicide de masse sur leurs casernes.

A ce jour, les soldats israéliens continuent d’occuper une partie du sud du Liban, où les attaques terroristes fréquentes et des représailles israéliennes sous la forme d’attaques aériennes et maritimes et des barrages d’artillerie ont conduit à l’exil de jusqu’à un million et demi de civils.

L’Empire ottoman se joignit à l’Autriche-Hongrie et à l’Allemagne lors de la Première Guerre mondiale, ce qui aboutit finalement à une victoire de la Grande-Bretagne en Palestine, quand le général Allenby battit les Turcs en 1917.

La déclaration de Lord Balfour, qui prévoyait «une terre natale, une nation juive» fut acceptée. Jusqu’alors, les différents califats et les ottomans avaient contrôlé la Palestine et Jérusalem pendant plusieurs centaines d’années. Jamais il n’y eut de geste de la part du califat de Bagdad ou de l’empire turc ottoman prévoyant un «Etat palestinien» distinct, ou une décision de faire de Jérusalem une capitale politique. Comme conséquence la Déclaration de Balfour, une immigration juive importante commença en 1920, quand un mandat britannique de la Palestine fut créé. Le flux de réfugiés et immigrants augmenta considérablement dans les années 1930 quand les juifs fuirent l’Allemagne de Hitler et d’autres pays européens. En 1922, la terre à l’est du Jourdain fut détachée du Mandat de la Palestine et devint la «Transjordanie.»

Israël, La Jordanie Et Les Refugies Palestiniens

Lorsque la vérité sur l ‘«Holocauste» fut largement connue au cours des derniers mois de la Seconde Guerre mondiale, le monde civilisé en fut étonné. Des millions de Juifs avaient été systématiquement affamés, gazés et incinérés dans des camps de concentration dans toute l’Allemagne et en Europe de l’Est. Des noms comme Auschwitz, Buchenwald, Dachau, Maidenek, et Belsen sont gravés dans les esprits de plusieurs générations. Le “Yad Vashem” de Jérusalem, le Mémorial de l’Holocauste juif, est un musée qui impressionne les visiteurs comme aucun autre. Les images en grandeur nature des atrocités nazies se gravent profondément dans son esprit, et remue des émotions inoubliables.

À cet égard, il suffit de mener une recherche grâce aux dizaines de titres disponibles sur cette infâme période pour comprendre. Le monde a trouvé une conscience collective quand en 1947, les Nations Unies ont voté la partition de la Palestine. Comme d’autres tentatives des grandes puissances de partitionnement des antagonistes, l’une des dernières en date fut désastreuse pour le cas de la Bosnie-Herzégovine à la suite de la désintégration de la Yougoslavie car le plan de partitionnement était voué à l’échec dès le début.

L’Organisation des Nations Unies, tout à fait consciente de la persistance des troubles en Palestine, mis en place un «Comité spécial sur la Palestine» (Commission spéciale), pour étudier le problème et de faire «… les propositions qu’elle jugera appropriées en vue d’une solution au problème de la Palestine.» L’avis de la majorité était que le grand mandat antérieur sur la Palestine par la grande puissance devait «se terminer au plus tôt» et que deux Etats devraient voir le jour; l’un juif et l’autre arabe; qu’une «union économique» devait se produire, mais que Jérusalem devait être écartée des deux Etats, et devenir un «corpus separatum» ou «entité distincte», de sorte qu’elle ne serait pas la capitale politique d’aucun de ces deux Etats, mais continuerait à être une ville ouverte, avec accès gratuit aux adeptes des trois grandes religions monothéistes.

Les arabes avaient rejeté la proposition. Les Juifs l’avaient accepté, mais avaient clairement marqué leur désaccord sur l’exclusion de Jérusalem. La Résolution 181 (11), en date du 29 Novembre 1947, fut rédigée en conformité avec l’opinion de la majorité du CSNUP, et demanda que les forces armées des territoires sous mandat soit évacuées de la Palestine au plus tard le 1er Août 1948. Dans la réalité, les Britanniques se retirèrent finalement de la Palestine le 14 mai 1948 et le jour même, le «Conseil provisoire national juif» proclama «l’Etat d’Israël» et envoya un télégramme au secrétaire général de l’ONU le jour suivant.

Pour les Israéliens cette déclaration est aussi importante pour que Déclaration d’Indépendance de 1776 aux Etats-Unis d’Amérique. Un extrait déclare: «Eretz-Israël est le berceau du peuple juif … En l’an 1897, le premier congrès sioniste proclama le droit … du peuple juif à la renaissance nationale dans son propre pays. Le droit fut reconnu par la Déclaration Balfour de 1917, et a été réaffirmé par le mandat de la Société des Nations qui … accordait la reconnaissance internationale du lien historique entre le peuple juif et Eretz-Israël, et le droit du peuple juif à reconstituer sa Patrie. Le 20 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations Unies adopta une résolution appelant à la création d’un Etat juif en Eretz-Israël … Cette reconnaissance par les Nations unies du droit du peuple juif à établir son État était irrévocable. Ce droit était le droit naturel du peuple juif d’être maître de son propre destin, comme toutes les autres nations, dans leur Etat souverain.

«En conséquence, nous … en vertu de notre droit naturel et historique et sur base de la résolution de l’Assemblée générale déclarons par la présente la création d’un Etat juif en Eretz-Israël qui sera connu comme l’Etat d’Israël.»

La Déclaration Balfour était en fait une lettre personnelle de Lord Balfour à Lord Rothschild le 2 Novembre 1917.

On y lit: Cher Lord Rothschild:

J’ai beaucoup de plaisir à vous transmettre, au nom du Gouvernement de Sa Majesté, la déclaration suivante de sympathie avec l’aspiration sioniste juive qui a été soumise et approuvée par le Conseil des ministres:

Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objet.

Il est clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter préjudice aux droits civils et religieux des communautés non juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les Juifs jouissent dans tout autre pays “.

Je vous serais reconnaissant si vous portiez cette déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste.

(Signé: Lord Arthur James Balfour)

Balfour avait été Premier ministre britannique de 1902 à 1905, et en Juin 1915 était l’un des aînés parmi les hommes d’État de Grande-Bretagne. Il était devenu ministre des Affaires étrangères et avait visité les États-Unis plus tôt la même année au cours de laquelle la lettre reproduite ci-dessus fut rédigée.

Comme on pouvait s’y attendre, la déclaration avait été reçue avec beaucoup de consternation et d’hostilité par les différents Etats arabes du Moyen-Orient. Les arabes prétendaient que depuis le début du mandat britannique en 1922 il y avait environ un demi-million de musulmans contre seulement 83 790 Juifs en Palestine, 71 764 chrétiens et quelque 7.000 autres personnes.

Au début des années 1980, j’ai visité le palais royal à Amman, en Jordanie, et interviewé Son Altesse Royale Hassan Bin Tallal, le prince héritier de Jordanie, frère du roi Hussein. Il m’a donné un exemplaire dédicacé de son livre, L’autodétermination palestinienne: Une Étude de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Il s’agit d’un argumentaire concis des bases sur lesquelles les arabes palestiniens fondent leurs revendications pour l’autodétermination.

Il écrit: «Les perturbations dans les dernières années du mandat (1945-1948), ont surgi en grande partie à cause de la reprise de l’immigration juive après la Seconde Guerre mondiale. L’acquisition des terres arabes et les investissements industriels en Palestine par des organisations juives ont aussi beaucoup augmenté. Depuis 1946 les deux communautés, arabe et juive ont formé des bandes armées qui se sont affrontées et ont fait de même contre le Mandat. En 1947, il était devenu évident pour le mandataire qu’il n’était plus en mesure de maintenir la loi et l’ordre en Palestine. A cette date, l’équilibre de la situation démographique avait considérablement changé en faveur des juifs … Vu les circonstances, le mandataire retira son administration et ses forces militaires de la Palestine le 14 mai 1948» (Ibid. pp. 60,61).

Ce n’est pas que les bandes armées « s’affrontaient » tant, que les arabes combattaient les juifs, et les juifs les arabes et les Britanniques, mais des officiers britanniques furent tués ou enlevés. Beaucoup de civils des deux côtés périrent.

Pendant les années 1940, en Angleterre, les «Combattants pour la liberté d’Israël» exhibaient une affiche libellée comme suit:

AU PEUPLE DE L’ANGLETERRE!

AU PEUPLE DONT LE GOUVERNEMENT A PROCLAME « LA PAIX POUR NOTRE TEMPS »

CECI EST UN AVERTISSEMENT!

VOTRE GOUVERNEMENT A PLONGE la Couronne de Sa Majesté dans le sang juif et l’a poli avec le pétrole arabe. VOTRE GOUVERNEMENT A VIOLE chaque article du Mandat d’Eretz-Israël, a bafoué le droit international et a envahi notre pays.

Oswiecim [Auschwitz], Dachau et Treblinka ont fait place à «l’Exode», à l’Alliance Hitler-Bevin, pour assassiner les survivants que la colère d’Hitler n’a pas pu atteindre.

NOUS SOMMES RESOLUS

Ceci n’arrivera pas une fois de plus!

NOUS MENERONS LA GUERRE

Au cœur même de l’empire!

NOUS FRAPPERONS

Avec toute l’amertume et la fureur de notre servitude et notre esclavage

NOUS SOMMES PRETS A NOUS LIVRER

une guerre de libération dès maintenant pour éviter une guerre d’esclavage demain.

PEUPLE D’ANGLETERRE!

FAITES PRESSION SUR VOTRE GOUVERNEMENT POUR QU’IL QUITTE LE PAYS D’ISRAEL MAINTENANT!

DEMANDEZ QUE VOS FILS ET VOS FILLES REVIENNENT A LA MASION POUR QUE VOUS LES REVOYEZ

De toute évidence, les Britanniques avaient été mis en demeure par les Juifs, plaçant une partie de la responsabilité de l’holocauste à la porte du gouvernement britannique, qui avait durci le ton sur l’immigration juive en Palestine, retenu des dizaines de milliers de survivants de la guerre dans des endroits comme le sud de la France et Chypre, et détourné les navires “illégaux” bondés de réfugiés dans le port de Haïfa. L’affiche menaçait d’apporter la violence dans Londres et d’autres villes britanniques, et dans tout l’Empire britannique. Comme cela est dépeint dans le film «Exodus», de nombreux juifs sont morts quand, détourné de la vue d’Israël, ils ont sauté par-dessus bord et tenté de nager jusqu’à la rive à partir de vieux cargos qui les y avaient transportés depuis l’Europe.

Depuis de nombreuses années avant le retrait britannique de la Palestine, la violence avait été sanglante entre arabes et juifs. Les organisations juives comme le «Haganah», le «Palmach,” et le “Irgoun” étaient connues pour le recours aux assassinats et aux attentats terroristes contre l’occupant britannique et les arabes. Les arabes avaient aussi recours à la violence contre le nombre croissant de juifs qu’ils considéraient comme des «immigrants illégaux» en terre de Palestine. Lorsque le mandat britannique sur la Palestine fut reconnu par la Société des Nations en 1920, à la suite la Première Guerre mondiale, de violentes émeutes eurent lieu. La violence éclata à nouveau l’année suivante, puis à nouveau en 1929 et 1936, et une violence quasi incessante suivit après la Seconde Guerre mondiale, et les Britanniques cherchèrent finalement à se débarrasser du problème du mandat de la Société des Nations en retournant la responsabilité de la Palestine à l’Organisation des Nations Unies. A la fin du 19ème siècle, il y eu également une forte immigration arabe venant de Syrie et du Liban vers la Palestine.

Lorsque les Britanniques se retirèrent en mai 1948 et qu’Israël s’autoproclama Etat souverain, six Etats arabes attaquèrent le minuscule Israël. L’Egypte, la Jordanie, le Liban, la Syrie, l’Irak et l’Arabie Saoudite cherchèrent toutes à détruire l’Etat juif naissant. Un livre célèbre par Léon Uris intitulé «Exodus», qui fut plus tard transformé en un film majeur, dépeint de manière très vivante la période de l’immigration juive d’après-guerre vers Israël et la guerre d’indépendance.

Même de nos jours lorsqu’on remonte la côte de l’autoroute qui serpente le long de la plaine maritime à Jérusalem, on peut voir les carcasses de navires naufragés, qui ont été conservés comme mémoire par l’application d’une épaisse peinture de plomb rouge, d’un convoi de secours blindé qui s’était frayé un chemin dans la bataille jusqu’à Jérusalem. De nombreux Israéliens sont morts au cours de cette tentative, mais un certain nombre de véhicules avait finalement réussi à atteindre les défenseurs encerclés et désespérés de Jérusalem-Ouest. Si le convoi n’était pas parvenu à se frayer un chemin à travers les forces armées jordaniennes qui s’étaient bien installées sur les deux côtés de la route sur les hauteurs, un chapitre très différent de l’histoire aurait été écrit. L’histoire de l’ancienne route, et la force armée qui avait réussi à surprendre les arabes à partir d’un angle insoupçonné est racontée dans l’histoire de cette guerre.

Au lieu d’être anéantis, ou «chassés par la mer», comme les armées arabes réunies en avaient affirmé l’intention, les israéliens avaient gagné du territoire. Après la «guerre d’indépendance» d’Israël en 1948, et cela est très important, l’Egypte avait occupé la bande de Gaza et la Jordanie avait occupé la Cisjordanie ainsi que la vieille ville de Jérusalem.

De 1948 à 1967, soit une période de dix-neuf années, les forces de l’ONU avaient occupé une «zone démilitarisée» entre les arabes et les israéliens. Une étendue de terre avait été déclarée «no man’s land», et était entourée de sacs de sable comme emplacements de mitrailleuses et de barbelés. Les véhicules militaires de l’ONU peints en blanc patrouillaient dans la région. Cependant, il y a eu des raids terroristes fréquents. Des agriculteurs israéliens avaient été tués par les arabes confortablement installés sur les pentes abruptes et escarpées des hauteurs du Golan alors qu’ils labouraient leurs champs près de la mer de Galilée. Ces attaques terroristes venaient d’Egypte et du Sinaï: de la Syrie et de la Jordanie.

Une autre guerre éclata en 1956 quand Israël envahit le Sinaï égyptien. Pendant une courte période, les forces britanniques et françaises entrèrent dans la guerre, et un cessez-le feu de l’ONU fut imposé avant le 6 Novembre.

Le Royaume hachémite de Jordanie a occupé la Cisjordanie de la rivière Jourdain, la Syrie a occupé le plateau du Golan surplombant la mer de Galilée, et l’Egypte a occupé la bande de Gaza.

Jamais les trois gouvernements arabes n’ont proposé la création d’un Etat palestinien indépendant dans l’une de ces régions, ou dans tout agrégat de celles-ci. D’une part, l’une des principales sources de revenus de Jordanie était le tourisme. La vieille ville de Jérusalem, Hébron et Bethléem, entre autres sites, étaient les attractions touristiques préférées, et bondées de pèlerins venus de l’occident pendant les vacances de Noël et de Pâques.

Lorsque la guerre de 1967 a éclaté, c’était à la suite de demandes égyptiennes que la Force d’urgence des Nations Unies occupant la bande de Gaza soit retirée. L’ONU avait acquiescé, et les forces armées égyptiennes ont réoccupèrent rapidement la bande de Gaza, puis fermèrent le golfe d’Aqaba aux navires israéliens. Encore une fois, les armées arabes réunies cherchèrent à détruire l’Etat d’Israël. Israël détruisit l’armée de l’air égyptienne, en grande partie par des bombardements de précision et des tirs de roquettes en Egypte et au Sinaï, atteignant la carlingue de nombreux avions. Dans une victoire éclatante au célèbre col de Mitla dans le Sinaï, l’aviation israélienne pris d’énormes colonnes de chars égyptiens dans un goulot d’étranglement, et les détruisit. Israël remporta de grandes victoires sur les forces syriennes massives dans le Golan, conduisit la légion du désert de la Jordanie de la vieille ville de Jérusalem et de la Cisjordanie. Après seulement six jours, l’ONU imposa un cessez-le-feu entre les parties belligérantes.

Israël occupait désormais la Cisjordanie à l’intérieur de la Jordanie, le plateau du Golan qui surplombe la Galilée, le Sinaï et la bande de Gaza.

Cependant, les Egyptiens et les Syriens lancèrent une attaque soudaine contre Israël une fois de plus le jour du «Yom Kippour», le Jour de l’Expiation, en 1973. Depuis de nombreuses années, les forces israéliennes avaient creusées dans le long de la fameuse «ligne Bar-Lev,” sur la rive du canal de Suez. Les fortifications rappelaient le Siegfried ou les lignes Maginot devenues célèbres après la Première Guerre mondiale, mettant en vedette les emplacements d’artillerie en béton et une énorme berme longue de cent miles fait de bancs de sable au bulldozer, avec des défenses fortifiées reliées entre elles.

Les forces égyptiennes apportèrent avec succès des tuyaux à haute pression et des équipements pouvant casser, et réussirent à percer la ligne, se jetant sur le Sinaï. Au cours des premières phases de cette guerre sanglante et violente, la Syrie et l’Egypte semblaient avoir le dessus, jusqu’à une contre-attaque majeure par les tanks israéliens dans le Golan ne repousse les Syriens. L’armée israélienne traversa le canal de Suez vers le sud, débordant la 3ème armée égyptienne, et se dirigea vers le Caire où l’Union Soviétique et les autres grandes puissances appelèrent à un cessez-le feu. Israël se retira de la rive ouest du canal de Suez en 1974. Anouar el-Sadate été Président de l’Egypte à cette époque. Je vais maintenant partager une brève expérience personnelle que j’ai toujours cru avoir quelque chose avec les grands événements qui ont suivi.

«L’Egypte Sous Sadate»

Lorsque la guerre de six jours a éclaté en 1967, mon père et moi étions en route vers Jérusalem. J’avais quitté Pasadena et étais en Angleterre me préparant à aller à Jérusalem, où notre programme de radio devait être diffusé au Moyen-Orient pour la première fois. M. Adlai Muhtadi, qui était à la tête de la Jordanian Broadcasting Corporation, avait passé un contrat avec la station de Jérusalem, qui était alors aux mains des Jordaniens. Nous étions inspirés et ravis de penser que l’Evangile du Royaume de Dieu pourrait maintenant être prêché sur une station de radio du Moyen-Orient appartenant aux arabes, et mon père et moi voulions faire les premières émissions inaugurales en personnes. Lorsque la guerre éclata de manière soudaine, M. Muhtadi, qui est resté un ami proche, a perdu sa très belle maison et repartit à Amman. La station de radio n’était plus aux mains des jordaniens et ainsi la guerre a mis fin à notre projet d’émission dans cette région.

M. Muhtadi est un arabe palestinien, avec une belle famille, dont plusieurs membres vivent et travaillent aux États-Unis. Lui et sa femme Saïda nous rendirent visite dans nos bureaux près de Tyler en 1997. Il est une personne très importante parmi les leaders du Moyen-Orient, et reste un consultant du gouvernement jordanien. Sa fille aînée était secrétaire personnelle du prince héritier Hassan Bin Tallal, le frère du roi Hussein. À la fin de l’année 1976, quand je lui ai demandé de nous aider à organiser une série spéciale d’interviews à la télévision avec le président Sadate, il est allé en Egypte, et a commencé la mise en place de la réunion. Il m’a dit qu’il serait nécessaire pour moi de rencontrer un certain nombre d’autres fonctionnaires sur place avant que je ne sois en mesure d’interroger M. Sadate personnellement.

Il m’a fallu un deuxième voyage afin, enfin, d’interviewer le Président et la Première Dame d’Egypte. Au cours de la première visite, M. Muhtadi avait prévu des entretiens avec plusieurs grands responsables du gouvernement égyptien, y compris leur “président de la Chambre,” (qui fut plus tard assassiné par des terroristes à Chypre), l’éditeur de «Al Ahram», le journal officiel Caire quotidien, et plusieurs membres de niveau ministériel du gouvernement. Je voulais qu’ils sachent tous que j’étais complètement «apolitique» dans mes vues; que je comptais présenter les deux côtés de toutes les questions de façon équitable, et que ces nombreuses réunions étaient nécessaires pour rassurer le gouvernement égyptien sur ce point. J’ai été invité à un dîner privé dans la maison de l’ancien Secrétaire général des Nations Unies, Boutros Boutros-Galli, qui résidait alors au Caire.

Au cours de ma deuxième visite j’ai pu interviewer à la fois la première dame Jihan Sadat, au Caire, et le président Anouar el-Sadate, au palais présidentiel juste à l’extérieur du Caire, dans des entrevues séparées. Notre équipe de télévision avait filmé des centaines de séquences dans toute l’Egypte, au canal de Suez, devant les pyramides et au Caire. Nous avions mis sur pied un programme de télévision spécial d’une heure diffusé partout aux États-Unis intitulé «L’Egypte Sous Sadate» et un autre programme télévisé d’une demi-heure avait également présenté des extraits des interviews.

Bien sûr, toutes mes questions aux Sadates concernaient le Moyen-Orient, l’Égypte, Israël et les autres pays arabes, les guerres passées et l’avenir, avec l’assurance que je présenterais leur point de manière équitable.

Après notre entretien formel filmé, j’eu l’occasion de discuter à bâtons rompus avec le président Sadate, qui parla avec émotion de son passé, sa famille, et son jeune frère, qui avait été un officier dans l’armée égyptienne pendant la guerre du Yom Kippour, et qui avaient été tués dans les combats. «Il était comme un fils pour moi», avait –t-il déclaré M. Sadate, expliquant la grande différence d’âge, et comment il avait contribué à élever son jeune frère. Il était évident qu’il était profondément touché par la perte de son frère. Il parla de la façon dont il était mort en héros, en combattant pour l’Egypte. M. Sadate avait une marque très visible témoignant de ses cinq prières quotidiennes en tant que musulman juste au milieu de son front. Cela était d’autant plus visible sur toutes les photos géantes sur les panneaux et dans toute la presse. Il fumait une pipe pendant cet entretien et la discussion qui suivit. Sa voix était une basse très profonde et un grondement faible. Il avait de la prestance, était sympathique, intelligent et un homme du peuple. Anouar el-Sadate venait d’un petit village situé le long du Nil et devint officier dans l’armée égyptienne. Il finit par devenir vice-président de l’Egypte au cours de la présidence de Gamal Abdel Nasser, et lui succéda à sa mort en 1970.

Il était très fier d’avoir poussé les Russes hors d’Egypte. Il me parla d’un voyage secret qu’il effectua à Moscou et de la façon dont les forces armées égyptiennes étaient devenus trop dépendants des Soviétiques en ce qui concerne les équipements et les pièces de rechange. Les Soviétiques essayaient d’exercer une trop grande influence et avaient un grand nombre de diplomates et conseillers militaires en Egypte. Irrité par leur attitude, Sadate ordonna aux Soviétiques de plier bagages et de partir. Il était le seul dirigeant moderne à l’avoir fait. Un très grand nombre de Soviétiques et de leurs personnes à charge furent forcés de quitter l’Egypte en seulement quelques jours.

Sa femme, Jihan, m’avait parlé de son premier voyage à New York. Elle y était allée avec sa fille, et a avait été extrêmement impressionnée par la puissance et la force de l’Amérique. Elle me donna ses impressions personnelles des États-Unis, comment elle avait dit à son mari à son retour, «Anouar, pourquoi nous battons-nous avec ces gens?» Bien sûr, elle ne se référait pas à un combat réel, mais aux débats politiques qui avaient eu lieu au fil des années et que les États-Unis avaient continué à soutenir Israël.

Je n’avais pas prévu de dire quelque chose de spécifique au président Sadate en dehors des questions que je lui avais posées pendant l’entrevue, mais de toute façon le moment semblait bon. Israël avait remis le Sinaï à l’Egypte, deux ans auparavant, non seulement en rétrocédant les fournitures pétrolières nationales de l’Egypte, mais aussi en leur permettant de devenir un exportateur de pétrole. Cela avait été un geste de conciliation énorme de la part d’Israël. Notre entrevue sur caméra avait couvert l’ensemble du spectre géopolitique de la région, et j’en étais tout à fait conscient. Je dis: «Monsieur le Président, pourquoi ne pas simplement aller en Israël? Pourquoi ne pas simplement leur dire que vous venez, monter dans votre avion, et y aller? Vous entreriez dans l’histoire comme un grand leader, qui a amené la paix au Moyen-Orient.»

Je lui rappelais que l’Egypte était le plus grand pays arabe en termes de population et de force de travail. Je dis: «Les Israéliens sont comme un trust de cerveaux. Ils une ont très forte proportion de scientifiques, d’éducateurs, de médecins, d’ingénieurs etc. Pourquoi ne pas combiner la très grande force de travail égyptienne comme ayant les compétences et l’expertise des Israéliens pour le bénéfice mutuel et la prospérité de tous? ”

Je continuais à parler pendant un certain temps au sujet de la tragédie de la guerre, et les grands avantages futurs obtenus grâce à la coopération pacifique. Je n’avais pas besoin de lui rappeler la pauvreté et la misère qui était visible partout au Caire.

Il me dit qu’il ne pouvait pas aller en Israël, cita, sans les nommer, certaines organisations, les dangers qu’une telle démarche pourraient entraîner et l’indignation qu’il pourrait susciter parmi les siens; comment certains de ses propres partisans pourraient se sentir trahis. Il parla de ses ennemis politiques, et comment ils pourraient utiliser une telle démarche à leur avantage.

Il indiqua qu’il sentait qu’il pourrait être rejeté par les Israéliens. Je me souviens en particulier lui avoir dit: «Mais si vous y alliez et leur disiez que vous êtes en route en vue d’entretiens personnels, que feraient-ils? Ils n’oseraient sûrement pas abattre l’avion personnel du président de l’Egypte!» Pensai-je à haute voix sur la façon dont l’ensemble du Moyen-Orient pourrait devenir une grande puissance sur la scène mondiale; comment, si une véritable coopération entre tous les Etats arabes et Israël pourrait se produire, une sorte d’ «Etats-Unis au Moyen-Orient» pourrait être créé, ce qui serait d’une grande utilité pour tous.

Enfin notre rencontre pris fin. J’en garde depuis lors des vifs souvenirs dans mon esprit. Je ne peux pas m’empêcher de me demander, avec le recul, si j’ai planté quelques graines de ma pensée dans son esprit qui auraient conduit à certaines de ses actions ultérieures. Quelques mois seulement après notre conversation, en novembre 1977, le président Anouar el-Sadate, lors d’une visite surprise, se rendit à Jérusalem pour rencontrer le Premier Ministre israélien Begin.

Les réunions de Camp David suivirent. Puis vint la signature des «Accords de Camp David» à la Maison Blanche, et un traité de paix formel qui fut signé entre l’Egypte et Israël le 26 mars 1979.

Lors de la visite de Sadate à Washington, ma femme et moi avions reçu une invitation formelle gravée à une réception et à un banquet en l’honneur des Sadates. Nous avions répondu à l’invitation et pris l’avion pour Washington, DC, en compagnie de plusieurs dizaines d’autres personnes également présentes.

Quand ma femme et moi montions le large escalier avec les nombreux autres invités, je vis les Sadates en tenues de soirée, dans une ligne de réception. Mme Jihan Sadat nous salua chaleureusement, se tourna vers son mari, au moment où il finissait de parler avec la personne qui était devant nous et dit: «Anouar, c’est M. et Mme Garner Ted Armstrong!»

Le Président Sadate a dit: «Bien sûr!» et serra nos mains très chaleureusement. Je lui dis que j’avais mentionné au Dr Henry Kissinger, que j’avais rencontré lors d’une réception à Dallas, comment M. Sadate avait dit, au cours de notre conversation au Caire, «J’ai confiance en Henry.» Il avait parlé de ses nombreuses rencontres avec Henry Kissinger durant le mandat de celui-ci en tant que Secrétaire d’Etat sous l’administration Nixon. Nous n’eurent que quelques moments pour parler, et ensuite nous sommes passâmes dans la salle de banquet. Là, je rencontrai et serra la main du sénateur Nelson Rockefeller, à l’ancien secrétaire d’État Cyrus Vance, au sénateur Hubert Humphrey, et un certain nombre d’autres représentants du gouvernement, et accessoirement à Barbara Walters d’ABC. Chacun des représentants du gouvernement me dit qu’il regardait mon émission de télévision souvent. À l’époque, nous avions eu une très bonne saison sur une grande station de Washington, DC.

Deux ans plus tard seulement, j’étais profondément choqué et grandement attristé quand je vis l’assassinat brutal d’Anouar el-Sadate à la télévision en 1981. Il était vêtu en uniforme de général militaire, faisant la revue de l’armée égyptienne, qui avait écrasé les militants fondamentalistes islamiques quelques mois auparavant en septembre. C’était une journée ensoleillée d’octobre au Caire dont Anouar el-Sadate pouvait être fier, quand tout à coup, certains des soldats qui passaient dans le défilé devant lui se précipitèrent sur la tribune, et a commencèrent à arroser à la mitraillette. Le Président Sadate se leva en face d’eux, tendit les paumes de ses mains et cria «NON!» alors que plusieurs balles le frappaient. Son assassinat abouti à l’arrestation de certains des conspirateurs. Le Vice-président Hosni Moubarak succéda Sadat.

Contrairement à d’autres pays arabes, l’Egypte avait écrasé les fondamentalistes et les terroristes islamiques. Au cours des années 1990, un certain nombre de terroristes islamistes furent arrêtés, jugés et exécutés. Le Président Moubarak lui-même échappa de justesse à un assassinat lors d’une visite en Éthiopie en Juin 1995. Le gouvernement égyptien en accusa les fondamentalistes soudanais.

La Parole de Dieu montre que l’Egypte figurera en bonne place dans les grands événements dans un avenir proche. Le onzième chapitre de Daniel nous donne beaucoup de détails d’un temps encore à venir au cours duquel une grande puissance du Nord va envahir l’Egypte, occuper la Palestine, et installer son siège à Jérusalem. Voici ce qu’elle dit: «Et au moment de la fin [cette prophétie est datée, dans un sens. Elle a lieu au «temps de la fin»], le roi du sud [ce fut toujours l’Egypte au cours de la période de Ptolémée et des rois séleucides] le roi du septentrion fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires, et il entrera dans les pays, et tout ne sera que débordement et désolation.

«Il entrera aussi dans le pays glorieux [la Palestine, Israël moderne] et de nombreux pays seront renversés: mais ceux-ci seront délivrés de sa main, même Edom [probablement la Turquie] et Moab [probablement l’Irak], et le chef des enfants d’Ammon [probablement la Jordanie. La capitale de la Jordanie est Amman].»

«Il étendra sa main sur divers pays, et le pays d‘Égypte n’échappera point.»

«Mais il aura le pouvoir sur les trésors d’or et d’argent, et sur toutes les choses précieuses de l’Égypte, et les Libyens et les Ethiopiens [Il pourrait indiquer le Pakistan et l’Inde, plutôt que la Libye et l’Éthiopie moderne.] seront à ses pieds.»

«Des nouvelles de l’orient et du septentrion viendront l’effrayer [la Russie et la Chine se trouvent au nord et à l’est]: il partira avec une grande fureur pour détruire et exterminer des multitudes [Il en résulte la bataille d’Armageddon: Apocalypse 16: 12-16].»

«Et il dressera les tentes de son palais entre les mers dans la montagne sainte et glorieuse [entre la mer Morte et la Méditerranée; à Jérusalem!]; Mais il viendra à sa fin, et personne ne lui viendra en aide.» (Daniel 11: 40-45).

Le «roi du nord» mentionné à plusieurs reprises dans cette prophétie la plus longue de la Bible était l’un des rois séleucides qui partagèrent l’empire d’Alexandre après sa mort. Finalement, l’Empire romain a dominé le monde en occupant, entre autres, la Palestine et l’Egypte.

La prophétie de Daniel 11 indique clairement que le «Roi du Nord», qui peut bien être le pouvoir de la Bête finale de l’Europe centrale, fera un assaut en Palestine, occupera probablement la Syrie, le Liban et Israël, puis progressera vers l’Egypte, l’Arabie saoudite et d’autres pays du Golfe Persique, jusqu’à la frontière du Pakistan et de l’Inde. Cela signifie que cette force serait en possession de la majeure partie de l’approvisionnement en pétrole de la planète!

Pendant de nombreuses décennies, les candidats pronostiqueurs avaient prédits que l’Union Soviétique allait envahir la Palestine! Ce fut à cause de leur hypothèse que le «roi du Nord» signifiait la Russie, plutôt qu’une puissance européenne constituée de dix nations. Depuis plus de quarante-deux ans, j’ai dit à plusieurs reprises qu’une guerre entre la Russie et les Etats-Unis n’a pas été prophétisée! Pendant les jours les plus sombres de la guerre froide; même lors de la crise des missiles de Cuba entre Kennedy et Khrouchtchev, quand le monde croyait que nous étions au bord de la guerre nucléaire avec les Soviétiques et j’ai dit à la radio et à la télévision en direct, c’est-à-dire à un large public, que nous n’irions pas en guerre contre la Russie.

Au lieu de cela, j’ai sans cesse souligné que les «Etats-Unis d’Europe» finiraient par émerger en Europe, suite à l’effondrement des gouvernements actuels et à l’émergence de dictatures militaires dans de nombreux pays.

Afin de bien saisir tous les aspects de la prophétie à propos de Jérusalem, de la Palestine et du Moyen-Orient, il faut bien comprendre la longue prophétie «du Sermon sur la Montagne» de Jésus-Christ qu’il avait livré à ses disciples depuis le Mont des Oliviers. Il y avait toujours des raisons religieuses aux nombreuses guerres qui ont éreinté Jérusalem et la terre de Palestine. Il en sera de même dans le conflit final, présenté par le Christ, et prophétisé par Daniel ainsi que dans l’Apocalypse.

Les Refugies Palestiniens

Pendant des décennies, des dizaines de milliers d’arabes palestiniens ont vécu dans la misère et la pauvreté dans les camps de réfugiés. Dès le début, après la guerre de six jours de 1967, il y a eu des campements au Liban, en Syrie, en Jordanie et en Egypte.

Aujourd’hui, il y a des milliers et des milliers de jeunes arabes dans le sud du Liban, et dans la bande de Gaza, qui sont nés dans ces camps, et qui sont soit adolescents, ont une vingtaine ou une trentaine d’années. Ils ont été nourris sous le régime constant de la haine par leurs parents et leurs pairs.

Quand on voit des reportages télévisés sur les dernières émeutes à Gaza ou en Cisjordanie, on voit presque toujours de simples jeunes lançant des pierres et des bouteilles sur les policiers ou les soldats israéliens. Chaque acte de terreur venant d’un côté ou de l’autre sont les combustibles additionnels de ressentiment et de la haine et ajoute des raisons de vengeance dans les esprits des jeunes arabes.

Au cours des dernières années, il est devenu courant de voir des jeunes arabes séditieux, criant, pleurant ou gesticulant et portant haut sur leurs épaules un cercueil, drapé d’un drapeau palestinien, contenant le corps d’un autre de leurs compatriotes décédé à la suite de l’une des balles réelles ou en caoutchouc. Chacun de ces événements en alimente, d’autres encore et encore, provocant même une haine brûlante dans l’esprit de milliers de jeunes au risque de se personnifier.

Il faut noter et bien comprendre que malgré toute la rhétorique et le soutien des gouvernements arabes pour la cause des palestiniens (création d’un État), aucun des gouvernements arabes voisins n’a véritablement permis aux palestiniens de s’assimiler à leurs populations! Pendant des années, puis des décennies, les arabes palestiniens ont été gardés dans des «camps de réfugiés» le long des frontières d’Israël. Il y a plusieurs raisons douloureuses et évidentes à cela: (1) Il était dans l’intérêt de l’OLP (Organisation de libération de la Palestine) de Yasser Arafat de garder ces personnes déplacées dans les camps comme un rappel constant de leur situation; comme s’ils étaient prêts à tout moment à revenir s’installer dans les «territoires occupés», ce qui signifie les terres saisies par Israël en 1967. (2) Les camps ont été un foyer de haine bouillonnante, et une source immédiate d’attaques terroristes sur Israël. (3) Aucun des pays «hôtes» arabes n’a permis aux palestiniens d’être assimilé.

Les arabes palestiniens sont aptes à progresser, intelligents et énergiques. Des milliers d’entre eux ont été autorisés à occuper des emplois dans des pays tels que l’Arabie Saoudite (beaucoup ont été déportés pendant la guerre du Golfe en raison de sentiments anti-israéliens), à partir d’où ils ont envoyé une partie de leurs revenus pour soutenir leurs familles à Gaza ou dans les camps.

L’un des événements les plus infâmes de l’histoire des forces armées israéliennes s’est déroulé le 16 septembre 1982. Israël avait envahi le Liban dans une attaque terrestre, maritime et aérienne coordonnée, parce que l’OLP opérait ouvertement à partir de bastions à l’intérieur du Liban. Son siège se trouvait à Beyrouth même. Les forces armées syriennes se sont battues contre les colonnes blindées israéliennes dans le sud de la vallée de la Bekaa, mais Israël encercla finalement Beyrouth le 21 août. Un nouveau gouvernement devait être mis en place au Liban. Les chrétiens maronites élurent Bashir Gemayel, un leader très populaire, qui devait être rapidement assassiné dans un attentat à la bombe le 14 septembre. Fous de rage, les chrétiens phalangistes libanais entrèrent dans deux des camps de réfugiés et massacrèrent des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants.

Les forces armées israéliennes avaient encerclé les camps. Les troupes israéliennes non loin de là pouvaient entendre les coups de feu, et des officiers israéliens ont été accusés d’avoir permis aux chrétiens libanais d’entrer dans les camps. Une vague d’indignation et de protestation eu lieu en Israël. Pour la première fois, l’armée israélienne élite connu des incidents de soldats et aviateurs qui résistaient directement aux ordres de leurs supérieurs. Un certain nombre de chasseurs-bombardiers israéliens jetèrent simplement leurs bombes dans la mer, car ils disaient qu’ils ne pouvaient pas se confier à la véracité des objectifs à eux assignés. Bombardaient-ils des civils sans défense, ou des terroristes?

Le Sud-Liban demeure un champ de bataille continuelle. En 1993, Israël a riposté à des bases de la guérilla dans la région par des frappes aériennes et des tirs d’artillerie, causant le déplacement de plus de 200.000 personnes qui fuirent leur foyer. Encore une fois, en 1996, Israël a frappé des bases terroristes, ce qui a disloqué environ un demi-million de personnes. Le problème n’est pas résolu. Toute attaque de la sorte provoque inévitablement des morts et blessés «collatéraux» et devient la plus récente indignation pour les arabes palestiniens déplacés. Puis, une autre attaque terroriste est planifiée et exécutée. Des roquettes de fabrication russe “Katioucha” sont lancées, ce qui entraîne encore une autre frappe de l’armée de l’air et de l’artillerie israélienne en guise de représailles.

Jérusalem Dans La Prophétie

Quelle est l’avenir de Jérusalem et du Moyen-Orient? Jésus-Christ a prédit que le temps viendrait où Jérusalem serait détruite; quand un grand faux prophète serait confortablement installé «dans le temple de Dieu» prétendant posséder les mêmes pouvoirs que Dieu; quand Jérusalem serait «entourée d’armées.»

Rappelez-vous, toutes les prophéties sont doubles, avec une réalisation précédente ou un accomplissement «typique» et un plus tard qui est littéral. Il y a eu une grande destruction de Jérusalem près de 40 ans après l’ascension du Christ par les armées de Titus. Mais il n’y avait pas de grand faux prophète dans le temple, ni de signes célestes, et Jésus-Christ n’est pas revenu! Pourtant, une grande partie de la prophétie du Christ dans Matthieu 24 fait parle de CES grands événements qui défient l’imagination.

Étudier tout Matthieu 24, et remarquez comment tous les événements du monde, des bruits de guerres, des sécheresses, des famines, des pestes mènent à la seconde venue de Jésus-Christ!

Christ ne revint pas en 71 après JC! Les armées de Titus n’ont pas laissé Jérusalem dans une telle destruction totale que «pas une pierre n’est restée au sommet de l’autre», même s’ils ont apporté beaucoup de mort et de destruction. Par conséquent, la destruction de Jérusalem à cette époque était un avant-goût, ou une réalisation typique de l’accomplissement littéral prochain de la prophétie du Christ.

Lorsque le gouvernement juif d’Israël décida de déclarer que Jérusalem était une fois de plus la capitale de leur Etat, ils commencèrent à mettre en œuvre l’intégration complète de la ville autrefois divisée. L’infrastructure de la ville commença à s’intégrer; des choses comme les conduites d’eau et électriques, des lignes téléphoniques, les lignes d’égouts, les rues, les lignes de bus; Jérusalem devint une grande ville.

Lorsque j’ai interviewé le maire de Jérusalem Teddy Kolleck, qui était resté longtemps à ce poste, il y a quelques années, je lui ai demandé devant la caméra si Israël n’utiliserait jamais «la terre comme moyen de négociation en vue d’aboutir à la paix» en remettant l’est de Jérusalem aux arabes. Il dit, en répétant deux fois, avec beaucoup d’insistance, «PAS D’UN POUCE! PAS D’UN POUCE!» les gouvernements nationaux qui ont suivi ont réitéré la même chose. Le gouvernement Netanyahu a déclaré à maintes reprises que Jérusalem est «non négociable», malgré les revendications stridentes de Yasser Arafat, l’Autorité palestinienne.

Pour les trois grandes religions monothéistes, Jérusalem est l’une des villes les plus importantes du monde. Appelé la «ville sainte» par les chrétiens, elle est aussi le plus saint des sites des sionistes et des juifs orthodoxes, et l’un des plus sacré des sites musulmans.

La prophétie biblique ne prédit pas la paix pour Jérusalem ou dans le monde. Au lieu de cela, Jésus-Christ a montré que Jérusalem serait complètement détruite avant la seconde venue de Christ! Aussi horrifiant que cela puisse paraître, encore un autre HOLOCAUSTE va dépasser le peuple juif en Palestine! Jérusalem deviendra le point focal des dernières grandes guerres de l’histoire de l’homme; une grande troisième guerre mondiale dont la phase finale sera la bataille d’Armageddon!

Dans son célèbre «Sermon sur la Montagne», Jésus-Christ a prédit que la Grande Détresse à venir serait déclenchée par des événements à Jérusalem. «Et Jésus sortit, et s’en alla dans le temple, ses disciples s’approchèrent de lui pour lui montrer les bâtiments du temple.»

«Et Jésus leur dit: Voyez-vous toutes ces choses? En vérité, je vous le dis, il ne restera pas ici pierre sur pierre, qui ne doit pas être renversée.»

«Et comme il était assis sur le mont des Oliviers, les disciples vinrent à lui en privé, en disant: Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde?” (Matthieu 24: 1-3).» Le mot grec signifie «âge».

«Et Jésus répondit et leur dit: Prenez garde que personne ne vous séduise.»

«Car plusieurs viendront en mon nom, disant: C’est moi qui suis le Christ, et ils en séduiront beaucoup

«Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres: gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent, mais ce ne sera pas encore la fin.»

«Car une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura des famines, des tremblements de terre en divers lieux» (Matthieu 24: 1-7).

Il y a ceux qui se moquent et ricanent; qui disent, «Eh bien, il y a toujours eu des guerres, il y a toujours eu des sécheresses et des famines – toutes ces choses sont cycliques!»

Mais le Christ a montré que tous ces événements devraient augmenter en intensité; que la Tribulation devrait totalement éclipser toutes les catastrophes humaines précédentes!

Alors le Christ a poursuivi en décrivant comment la persécution religieuse de ses vrais disciples se produirait. Comme il a dit à ses disciples, le temps viendra où ceux qui tuent le peuple de Dieu «penseront qu’ils rendent un service à Dieu!» En parlant de cette période de guerres terribles, Jésus dit: «Tout cela est le commencement des douleurs.»

«Alors on vous livrera aux tourments, et l’on vous fera mourir, et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom.»

«Et puis plusieurs aussi seront offensés, et ils se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres.»

« Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens.»

«Et parce que l’iniquité [anarchie: la rupture des Dix Commandements de Dieu] se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira.»

«Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.»

«Et cet évangile du royaume sera prêchée dans le monde entier pour servir de témoignage à toutes les nations, et alors viendra la fin » (Matthieu 24: 8-14). La seule façon par laquelle Dieu intervient dans le cours des événements humains actuels est à travers la proclamation de la Bonne Nouvelles de la venue du Royaume de Dieu dans le monde!

Dieu ne se déplace pas pour arrêter les attentats-suicides cauchemardesques à Tel Aviv ou à Jérusalem! Il n’empêche pas le terrorisme et les assassinats ou les guerres génocidaires comme celle qui a déchiré l’ex-Yougoslavie. Dieu ne prend pas du tout une part active dans les affaires de l’homme! Il n’intervient QUE pour guider et de diriger SON ŒUVRE de prédication de l’Évangile comme un témoin et un avertissement pour le monde!

Après avoir averti au sujet des faux prophètes et de la persécution religieuse, le Christ a poursuivi en disant: «Quand donc vous verrez l’abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint, (que celui qui lit comprenne bien:)»

«Alors, que ceux qui seront en Judée [Jérusalem et l’ancienne province romaine de la Judée] fuient dans les montagnes: …» Car alors une grande tribulation, telle qu’il n’y en a jamais eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais, surviendra.

«Et à moins que ces jours ne soient raccourcis [par une intervention divine], aucune chair ne serait sauvée; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés» (Matthieu 24: 14-22). De toute évidence, cette prophétie du Christ dit que si Dieu n’intervienne et ne COUPE COURT à cette guerre horrible de DESTRUCTION MASSIVE, L’HUMANITE TOUTE ENTIERE serait détruite!»

Obtention Par La Race Frantique D’armes De Destruction Massive Par Les Arabes Et Les Nations Du «Tiers Monde»

Quand l’Union Soviétique implosa, des millions d’américains poussèrent un immense soupir de soulagement et commencèrent à croire qu’il n’y avait plus d’ennemis dans le monde au moins, pas des grands ennemis! Mais ce ne sont pas les américains qui se bousculent devant les stations du gouvernement pour solliciter des masques à gaz améliorés, mais plutôt les israéliens comme ils le firent récemment!

Jamais les prophéties du Christ sur l’anéantissement possible de toute l’humanité n’ont pu être comprises jusqu’à ce qu’on invente les armes de destruction massive, comme les armes chimiques et biologiques, les bombes atomiques et à hydrogène! Aujourd’hui, la Russie possède encore vingt-cinq mille ogives nucléaires. Du combustible atomique passe secrètement en contrebande vers des pays tels que l’Iran et l’Irak ennemis amers d’Israël. Le Pakistan (qui est musulman), a la bombe, et a menacé de procéder à des essais.

Dans une récente édition du Jérusalem Post, on pouvait lire ce TITRE PROVOCATEUR: « L’IRAN A LA BOMBE!» L’article montrait que l’Iran avait obtenue «plusieurs têtes nucléaires» à partir d’une ancienne république soviétique, et que des scientifiques russes venaient tout juste d’en faire la maintenance. Il a été affirmé qu’un consultant du gouvernement américain a admis que des « vrais » documents secrets avaient été obtenus et nous les avions depuis des années.»

L’Iran, bien que non arabe (elle est peuplée par des peuples d’origine perse), est islamique. Elle est connue pour avoir hébergé et financé divers organisations terroristes qui cherchent à anéantir Israël.

Beaucoup, beaucoup de pays ont des arsenaux nucléaires ainsi que les fusées qui vont avec. Ceci inclut les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Russie, l’Ukraine, la Géorgie, l’Inde, le Pakistan, la Chine et Israël. On soupçonne que l’Afrique du Sud, le Brésil et plusieurs autres pays possèdent des armes nucléaires, et, comme on vient de le mentionner, Israël croit que l’Iran a maintenant un petit arsenal nucléaire.

Les principaux médias claironnaient de façon stridente la possibilité d’une guerre imminente entre les Etats-Unis et l’Irak au début de 1998, lorsque les inspecteurs de l’ONU ont été empêchés d’inspecter des sites d’armes chimiques et biologiques suspects. Dans ce cas, quoique peut-être temporairement, une grande guerre dans le golfe a été évitée lorsque Kofi Annan, Secrétaire général des Nations Unies, a fait un voyage rapide et désespéré à Bagdad, pour gagner quelques faibles concessions du gouvernement irakien, évitant ainsi une importante frappe aérienne des États-Unis peut-être quelques heures seulement avant la date prévue.

Fidèle aux prophéties de Jésus-Christ, ces événements ont démontré comment «les bruits de guerres» peuvent devenir des événements majeurs; coûtant des milliards de dollars et provoquant des mouvements massifs de navires, d’avions et d’hommes. Quoi qu’en disent les moqueurs, ce monde court le risque de guerres gigantesques, de destruction massive, de perte inestimable de vies humaines, exactement comme le Christ l’avait dit!

Remarquez la prophétie de Daniel au sujet de la «Grande Tribulation» qui va frapper nos peuples: «Et à ce moment-là se lèvera Michaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple: et il y aura un temps de détresse, telle qu’il n’y en a jamais eu depuis le début des nations même jusqu’à ce même [cela décrit la PLUS GRANDE GUERRE DE TOUTE L’HISTOIRE!]: et à ce moment-là ton peuple sera délivré, tous ceux qui seront trouvés inscrits dans le livre.

«Et beaucoup de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour la honte et le mépris éternel [Cette prophétie correspond au moment de la résurrection et du retour de Christ sur cette terre!].»

«Et ceux qui auront été sages brilleront comme la splendeur du firmament, et ceux qui auront conduit beaucoup à la droiture comme les étoiles à toujours» (Daniel 12: 1-3). Cela montre la récompense de ceux qui sont activement engagés dans l’œuvre de Dieu de témoignage et d’avertissement! Remarquez combien ceci est lié aux événements de la GRANDE TRIBULATION; les gros TITRES des quelques prochaines années!

Quand Jésus-Christ a parlé de la possibilité que toute l’humanité soit tuée, il ne pouvait que se référer à ce qui se passe de nos jours!

Afin de comprendre les deux prophéties spécifiques que nous devons SURVEILLER aujourd’hui, vous devez savoir ce que Jésus-Christ veut dire quand il a mis en garde au sujet de «l’Abomination de la Désolation», et le moment où nous verrons «Jérusalem entourée par des armées!»

Quelles armées? Pourquoi? Environ quand?

Tout comme dans le cas de la guerre de Crimée dans laquelle le tsar Nicolas utilisa une querelle sur les lieux saints comme prétexte pour chasser les musulmans des Balkans, de même une puissance moderne entrera en Palestine pour IMPOSER LA PAIX sur des personnes amers, livrant une guerre aux arabes et aux juifs qui ne peuvent pas résoudre leurs différences et vivre en paix. Un grand chef religieux humain s’y nichera, prétendant posséder les pouvoirs mêmes de Dieu! Il sera l ‘«anti-Christ» de la Bible; le «faux prophète» de la prophétie, et il sera soutenu et protégé par les armées de la BETE!

Voici quelques-uns des principaux événements que nous devrions surveiller dans les mois et années à venir:

  • La désintégration de la société; la décadence morale et spirituelle, se poursuivra dans les États-Unis, la Grande-Bretagne, les pays du Commonwealth et les démocraties d’Europe du Nord- Ouest. L’éclatement des familles, l’augmentation des divorces, les mariages «homosexuels», le mouvement des «droits des homosexuels», les mouvements de «libération de la femme», et des dizaines d’autres causes comme les décisions légales pour évincer toute mention de Dieu de toute éducation, et les tribunaux continueront à éroder toute notion de bien restante par rapport au mal; les vérités fondamentales de Dieu par lesquelles nous devons vivre. Vous savez que vous vivez dans une société où les enfants, agissant en réaction à la violence écœurante, dont ils sont nourris tous les jours à la télévision, deviennent des meurtriers de masse! Dieu dit: «Quant à mon peuple, les enfants sont leurs oppresseurs, et des femmes dominent sur eux. Ô mon peuple, ceux qui te conduisent t’égarent, et détruisent le chemin de tes sentiers» (Esaïe 3:12). Des millions de foyers américains sont des «matriarcat»; des millions d’enfants, en particulier parmi les minorités, grandissent sans père à la maison.

Il y a quelques décennies, l’illégitimité était un péché honteux. Aujourd’hui, des MILLIONS d’enfants illégitimes grandissent dans des «maisons» avec des mères célibataires; parfois confiées à des grands-mères, mis dans la rue, plusieurs enfants de même mère, mais avec des pères différents qu’ils ne connaîtront jamais. Aujourd’hui, de grandes figures du monde du sport affichent ouvertement qu’ils ont engendré un certain nombre d’enfants illégitimes avec des femmes différentes! Notre société dégénérée et sans Dieu continuera sur une glissée sur la luge de la permissivité, l’anarchie et l’immoralité. La violence et la criminalité REGNENT sur des milliers de quartiers, tout comme la corruption vile s’envenime dans les villes, les comtés, l’Etat et le Gouvernement Fédéral, de la même manière que des politiciens cupides trahissent la confiance du public en plongeant leurs mains dans la caisse publique. Nos sociétés continueront d’imploser, et nous seront finalement détruits tant par l ‘«ennemi de l’intérieur» que «l’ennemi de l’extérieur.»

  • La bulle qui constitue l’économie mondiale finira par éclater. Des milliards seront perdus en une nuit lorsque les marchés boursiers des grandes nations s’effondreront. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne seront réduits à la nature de pauvreté et de chômage qui existaient lors de «la Grande Dépression», mais en pire. Nos villes vont commencer à ressembler à certaines de celles du Bangladesh.
  • Lorsque cela se produira, il y aura un chômage massif et les voix stridentes des ultra-nationalistes seront entendues dans les rues de nombreux pays, notamment en Europe et en Allemagne.

Déjà, l’Allemagne connaît une forte hausse dans l’ultra violence d’extrême-droite que de divers groupes néo-nazis engagent avec brutalité, provoquent des émeutes, manifestent contre le gouvernement et font des graffitis contre les étrangers. Une unité spéciale anti-émeute a été mise en place à Berlin pour faire face à l’augmentation rapide de la violence des skinheads. Si l’Allemagne glisse dans une profonde dépression, faisons tous attention!

  • La tendance sera l’émergence de dictatures militaires dans tous les pays du monde; en Europe, en Allemagne et au Japon, pour lutter contre le chaos total, et la pauvreté ainsi que la criminalité qui se propageront rapidement. La loi martiale sera déclarée. Les droits civils seront supprimés. La liberté de réunion et de presse sera refusée. Des armées énormes se formeront.
  • En réponse au militarisme alarmant en Russie et en Chine, l’Europe s’unira. Les difficultés qui subsistent telles qu’avec une monnaie unique et les droits de douane seront surmontées. En fin de compte, une dizaine de pays mettront en commun leur puissance économique et militaire en une seule grande superpuissance (Apocalypse 17: 12-14).
  • Un «roi du Sud», qui PEUT encore se révéler être un chef de file en Egypte, «poussera» pour une coalition de la puissance européenne. Probablement, cela signifiera couper le flux de pétrole du Moyen-Orient vers l’Europe et d’autres pays, ce qui entraînera une réponse militaire immédiate (Daniel 11: 40-45).
  • Les États-Unis et la Grande-Bretagne seront attaqués à la fois de l’intérieur et de l’extérieur. Se tordant dans au milieu de la criminalité et de la violence débridée, de la guerre raciale et du chaos total, nos peuples ne seront pas prêt à supporter les coups conjugués de l’effondrement économique et la menace ou l’utilisation réelle, de produits chimiques, biologiques et nucléaires contre nous. La prophétie de la «Grande Tribulation» (Matthieu 24: 21,22) aura commencé à se réaliser.
  • Un grand faux prophète, se faisant appeler «Prince de la paix», et prenant des titres divins, dira qu’il ira s’installer au siège de la «vraie église» de retour à son lieu de naissance, Jérusalem! À un certain moment, peut-être même avant nombre le point numéro 6 ci-dessus, un temple pourrait être construit à Jérusalem. Si les juifs orthodoxes détruisaient le Dôme du Rocher et la mosquée Al-Aqsa afin de les remplacer par un temple juif, toutes les nations arabes s’uniraient et une guerre majeure éclaterait. Cette fois, les nations arabes pourraient bien utiliser des armes biologiques et chimiques contre les juifs. La raison ostensible de l’intervention européenne au Moyen-Orient serait d’ «empêcher» les juifs d’être exterminés. Cette décision du faux prophète ET des armées européennes combinées, accompliraient les prophéties du Christ sur l’«abomination de la désolation» et «Jérusalem entourée par des armées.»
  • Peu de temps après cette guerre massive et l’invasion subséquente du Moyen-Orient par la puissance de la bête, elle sera menacée de représailles par la Russie, ainsi que les nombreuses nations qui lui seront alliées, peut-être entre autres la Chine (Daniel 11: 40-45). Le déplacement de millions d’hommes dans la région autour de Megiddo aboutirait à la bataille d’ «Harmaguédon» (Apocalypse 16: 12-16), qui sera arrêtée par les signes célestes (Apocalypse, chapitre 6).
  • Dieu enverra les fléaux des sept trompettes sur la Bête, qui tentera de battre Christ à sa venue. Jésus-Christ arrivera sur cette terre accompagné par le septième des sept derniers fléaux (Apocalypse, chapitre 19).

L’avenir de l’Etat juif d’Israël est un temps terrible de tribulation! Les événements qui seront déclenchés dans Jérusalem feront glisser les grandes puissances dans une guerre les uns contre les autres! Selon la prophétie de Daniel, de nombreux pays seront renversés. Ne comptez pas sur le Japon en tant que participant dans les temps à venir de la tribulation pour les États-Unis d’Amérique!

Comme vous l’avez vu, les racines des conflits au Moyen-Orient sont enterrées très profondément dans le sol du passé. Elles remontent jusqu’à Isaac et Ismaël; Moïse et les amorites; David et les philistins; à l’époque de Babylone, la Perse, la Grèce et Rome. Le conflit remonte à l’époque des premiers musulmans qui ont envahi la Palestine et l’Égypte; au mandat britannique après la Première Guerre mondiale; à la déclaration de l’Etat d’Israël en 1948, et à la guerre de six jours de 1967 entre Israël et ses voisins arabes. Les racines du conflit sont si profondes que pas un seul processus de paix conçu humainement ne va réussir.

C’est pourquoi il n’y aura PAS DE PAIX à Jérusalem jusqu’à l’intervention finale de la seule personne qui peut vraiment imposer la PAIX sur ce monde virulent déchiré par la guerre et la haine : Jésus-Christ de Nazareth lui-même!

Ceux qui tentent de se leurrer en se cachant les yeux des grands TITRES de notre temps, et de jouer le jeu de «faire semblant» que toutes ces choses ne sont pas REELLES, qu’elles ne sont pas IMMINENTES, doivent s’attendre à un choc très rude!

ARMAGEDDON s’annonce! Elle VIENT et aura une incidence sur le MONDE ENTIER! Jésus-Christ nous a tous mis en garde, «Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme» (Luc 21:36). SI VOUS êtes celui que Dieu appelle à participer à son TRAVAIL au cours de ces derniers jours de la proclamation du témoignage du Christ; la Bonne Nouvelle de Son intervention bientôt dans les affaires humaines; Si VOUS êtes celui qui veut avoir un rôle dans le «travail du gardien» (Ezéchiel 33), alors appelez ou écrivez immédiatement pour obtenir le nom et le numéro de l’assemblée ou de l’église la plus proche de votre domicile. €


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